ô rage ! ô désespoir ! ô enfants ennemis !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans ces travaux d’hercules
Que pour voir en un jour flétrir deux testicules ?
Mon bras qu'avec respect toute la meute admire,
Mon bras, qui tant de fois à changer ces langes,
Tant de fois récurer le trône de ses anges,
Trahit donc ma patience, et ne fait rien pour moi ?
ô cruel souvenir de ma libido vécue !
Œuvre de tant de jours en un jour accrue !
Nouvelle dignité fatale à ma sérénité !
Précipice élevé d'où tombe ma virilité !
Faut-il de votre nombre voir triompher les mômes,
Et mourir d’épuisement, ou vivre sans somme ?
Mômes, soyez de ma femme à présent encensés ;
Ce haut rang n'admet point de nombreuses fessées ;
Et ton intransigeance face à cet amour divin
Malgré le choix de la mère, m'en a su rendre crétin.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d'un corps tout de glace inutile ornement,
Vit jadis tant à fendre, et qui, dans cette parade,
M'as servi de défense*, et non pas de tirade,
femme, quitte désormais le dernier des humains,
Passe, pour ton plaisir en de meilleures mains
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans ces travaux d’hercules
Que pour voir en un jour flétrir deux testicules ?
Mon bras qu'avec respect toute la meute admire,
Mon bras, qui tant de fois à changer ces langes,
Tant de fois récurer le trône de ses anges,
Trahit donc ma patience, et ne fait rien pour moi ?
ô cruel souvenir de ma libido vécue !
Œuvre de tant de jours en un jour accrue !
Nouvelle dignité fatale à ma sérénité !
Précipice élevé d'où tombe ma virilité !
Faut-il de votre nombre voir triompher les mômes,
Et mourir d’épuisement, ou vivre sans somme ?
Mômes, soyez de ma femme à présent encensés ;
Ce haut rang n'admet point de nombreuses fessées ;
Et ton intransigeance face à cet amour divin
Malgré le choix de la mère, m'en a su rendre crétin.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d'un corps tout de glace inutile ornement,
Vit jadis tant à fendre, et qui, dans cette parade,
M'as servi de défense*, et non pas de tirade,
femme, quitte désormais le dernier des humains,
Passe, pour ton plaisir en de meilleures mains
* Défense : objet relativement souple qui placé entre
la coque du voilier et le quai empêche ce dernier d’agresser ce premier.
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