En relisant l’article d’hier, j’ai relevé une atteinte à mon ancien métier. Oui, je me relis pour vérifier si des inepties n’auraient pas proliféré pendant la nuit. Cela arrive. Lorsque l’anticyclone des Açores se décentre sur la France, mon cerveau subit l’influence des hautes pressions, et accouche de n’importe quoi. Le plus étonnant dans l’histoire est que les hautes pressions, sous l’influence de certains patriotes nationalistes, sont reparties chez elles depuis plusieurs jours.
Des personnes prônent la reconduite à la frontière des gens de couleurs, même délavés. Sachez que… le terme « sachez » me rappelle une phrase que je devais répéter pour différencier les CH des S :
« Un sasseur chassant sassez sans son sien est un bon zasseur »
J’en reviens aux allergiques à l’étranger. Je n’ai rien contre vous, sachez-le ou, chassez-les. Une allergie est une maladie difficilement guérissable, et souvent, il faut se séparer des allergènes. Dans notre société occidentale, les allergies se développent de façon exponentielle, surtout chez nos gouvernants. Maintenant je comprends mieux les reconduites à la frontière systématique. Cependant, il ne faut pas croire que les reconduits ne nous en veulent pas. Au contraire, depuis quelques années, ils se vengent.
N’avez-vous jamais entendu parler du réchauffement climatique ? Bien-sûr que si. En avez-vous subit les conséquences, genre coup de soleil en Bretagne pendant les vacances d’été ? Non. A votre avis pourquoi ? Parce que la chaleur : les étrangers se la gardent. Et aussi parce que l’anticyclone des Açores en a marre de se faire reconduire.
J’ai encore dérivé. Normalement, avant chaque navigation, il est obligatoire de calculer sa dérive afin de la compenser en donnant un angle de barre de quelques degrés.
J’en reviens, par quelques chemins détournés, à mon ancien métier que j’ai légèrement égratigné. Mea culpa. Ce n’est pas le métier que j’ai égratigné, ce sont les personnes qui l’exercent. Honte sur moi. Veuillez m’excuser, oh vous ! Humbles moniteurs d’équitations, qui passez la journée les pieds dans la sciure, ou dans le sable, ou dans les copeaux. J’en ai connu, des beaucoup plus pragmatiques qui passaient leur journée, le postérieur sur un tabouret de bar.
Vous qui, comme les vaches, regardez un train de cavaliers tourner autour de vous. Les trains seraient-ils plus intelligents que les cavaliers ? Les trains ont compris que tourner en rond n’amenait nulle part.
Vous qui êtes des pédagogues dans l’âme, vous n’osez jamais lever le ton.
Vous qui êtes indifférents à la gente féminine : d’ailleurs, c’est un exploit lorsque l’on sait que soixante-dix pour cent des cavaliers sont des cavalières et que trente pour cent des cavalières sont des cavaliers.
Vous qui préférez manger un bon steak de vache qu’un délicieux rôti de cheval.
Vous qui rêvez de mettre un bouchon dans le cul d’un cheval afin qu’il arrête de chier.
Vous qui supportez les propriétaires à longueur de journée (Ce sont les pires. Je suis pour une reconduite à la frontière de tous les propriétaires, sauf ma mère parce que c’est ma maman).
Vous qui subissez le même jour, un contrôle vétérinaire, un contrôle de l’inspection du travail, un contrôle de la jeunesse et sport, et un contrôle de la mutualité agricole (Histoire vraie ! Je pense que le contrôle était dû à une dénonciation. Malheureusement pour le délateur, j’étais dans les clous).
Vous qui espérez trouver de l’or sous les pieds d’un cheval. Il n’y a que les maréchaux qui en trouvent. Mais en général, ils l’échangent contre leur santé.
Vous qui ne confondez pas obstacles et femmes.
Vous qui avez prononcé en dix ans cent trente mille fois les expressions : Talons bas, redresse-toi…
Vous qui rêvez d’un sol qui ne s’arrose jamais.
Vous qui haïssez les coins, car les copeaux s’y entassent.
Vous qui adorez la facture du vétérinaire.
Vous qui êtes fidèles dans l’âme… seulement dans l’âme.
Vous qui…
Je vous admire pour votre courage, et sincèrement je suis bien, là où je suis
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire