La trêve matinale se termine, les enfants se réveillent. Ce matin, je me suis octroyé une grasse matinée ; mon corps a quitté son nid aux alentours de èh’(… Oups ! 7h45. Quand j’appuie sur la bonne touche, l’horaire est plus lisible. Je n’ai donc pas profité longtemps du calme.
Ce week-end nous sommes citadins. Nous avons eu la flemme de faire les valises. Avel Vat, tu patienteras un peu.
Hier, le hasard de la vie et les multiples rebondissements du destin m’ont propulsé dans une grande pièce en la mairie de Beauvais. Dans ce salon se trouvaient une future miss picarde et de nombreuses prétendantes.
Le loup de Tex Avery qui sommeille en moi s’est…est resté de marbre. Serait-ce la sonnerie de ma libido érodée par l’âge qui manquerait de puissance ? Peut-être.
Sincèrement, j’étais déçu. Je les ai trouvées insignifiantes, ternes, fades et surfaites. J’étais le seul représentant de la virilité à avoir une telle analyse. Les loups de mes congénères hurlaient à l’unisson. Je suis vache. Elles étaient belles, mais leur beauté était trop neuve. Elles manquaient de patine, de relief, d’histoire. De plus, la circonstance du moment ne permettait pas à la beauté de s’exprimer, elle était dénaturée afin de correspondre aux critères esthétiques « normées » et télévisuelles. Dommage, présentées dans leur jus, elles auraient eu plus de chien. Et probablement, mon loup se serait réveillé.
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