- Joyeux
anniversaire Frédéric !
Qu’est-ce que je me marre. Je suis croulé de rire
sur l’ordinateur. Je ricane. Je me roule par terre d’hilarité. Je pleure de
joie. Je glousse. Je suis tordu de rire. Je pète d’allégresse. Je m’esclaffe.
Je souris. Je pouffe. Je caquette. J’hennis. Je braie.
Mais sincèrement, je ne trouve pas cela si génial de
prendre un an dans la tronche. A part la sagesse qui est le reflet d’une plus
grande difficulté à réfléchir. Prendre un an se traduit par un rabaissement du
sol, par des articulations qui grincent comme les roue d’une brouette délaissée,
par un porte étendard qui ne porte plus grand-chose, par des poches sous les
yeux qui servent de garde-manger, par une mémoire défaillante, par un
tremblement des extrémités, par une odeur de rance qui surnage malgré l’utilisation
intensive de déodorant, par une démarche claudicante, par une surdité
chronique, et surtout par l’âge de la retraite qui recule plus vite que je
vieillis.
Cependant je remercie les humbles âmes qui m’ont
souhaité un joyeux anniversaire, d’autant plus que j’ignore maintenant la date de
ma naissance.
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