Le changement d’horaire ne fait pas l’unanimité. Des
personnes le trouvent perturbant. Personnellement, je l’apprécie. Il nous
permet de profiter d’une heure de soleil en plus l’été. Nos anciens, dont la
vie n’était pas cadrée par des horaires de travail, adaptaient leur vie en
fonction des saisons. Maintenant, il est difficile de vivre sans une pendule
dans la tête, notre mode de vie est devenu dépendant du chronomètre, j’écrirais
même plus, c’est devenu une addiction.
Cependant certains irréductibles du changement d’horaire
continuent à vivre sans tenir compte du décalage bi annuel. J’ai le malheur d’un
connaître un. Sincèrement c’est invivable, surtout lorsque vous cohabitez avec
lui.
Le changement d’horaire ne fait pas l’unanimité. Des
personnes le trouvent perturbant. Personnellement, je l’apprécie. Il nous
permet de profiter d’une heure de soleil en plus l’été. Nos anciens, dont la
vie n’était pas cadrée par des horaires de travail, adaptaient leur vie en
fonction des saisons. Maintenant, il est difficile de vivre sans une pendule
dans la tête, notre mode de vie est devenu dépendant du chronomètre, j’écrirais
même plus, c’est devenu une addiction.
Cependant certains irréductibles du changement d’horaire
continuent à vivre sans tenir compte du décalage bi annuel. J’ai le malheur d’un
connaître un. Sincèrement c’est invivable, surtout lorsque vous cohabitez avec
lui.
Ma femme et moi avons la chance d’avoir un
irréductible au sein de la famille. C’est notre plus jeune enfant, tout juste
trois ans et déjà plein de conviction. Il ne conteste pas, ne manifeste pas, ne
crie pas, du moins pas après le changement d’horaire, et n’affiche pas sur le
web sa vision. Il continue tout simplement à vivre comme si de rien n’était. Il
se lève et s’endort aux mêmes horaires. C’est-à-dire, actuellement il se
réveille fréquemment à cinq du matin et s’endort sur son assiette à dix-neuf
heures trente. En tant que parents tolérants nous comprenons très bien son
raisonnement. Nous sommes pour la liberté d’expression au sein de notre foyer. Liberté
d’expression, mais pas liberté d’action.
Déjà qu’il était matinal, là, il nous épuise. Nous avons
tout tenté pour le recaler. Mais que nenni, dès que nous pensons y être arrivés,
le lendemain il entre dans notre chambre tout heureux de nous voir, il est cinq
heures. Nous avons beau le recoucher, il ne se rendort pas. Et en plus il ne
fait plus de sieste.
Je plains ma femme, car je suis absent la semaine. Elle
doit donc gérer elle-même le refus de notre fils de s’adapter au nouveau décalage
horaire. Elle ne peut plus compter sur mon nègre*, il a pris la poudre d’escampette.
Il voulait bien palier ma libido absente, mais jouer la nounou aux aurores l’a
refroidi. Je le comprends, notre fils assumant parfaitement son œdipe l’aurait mordu violemment.
J’apprécie d’être en formation, et appréhende les
week-ends.
*Négre : personne qui prépare ou rédige anonymement,
pour quelqu’un qui le signe, un travail littéraire, artistique ou scientifique.
(Petit Larousse)
Il n’y a aucune consonance raciste dans mes propos,
et je n’y suis pour rien si mon nègre était noir, ce qui d’ailleurs était loin
de déplaire à ma femme.
En Bretagne les iliens disent : "Sur le continent ils ont l'heure, sur les iles on a le temps" Tony
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