Encore une absence justifiée. Depuis ma plus tendre jeunesse, j’eus toujours des absences justifiés, même lorsque je séchais plusieurs jours de cours.
Une absence justifiée n’est pas synonyme d’absence excusable. Cet adage, je ne le compris jamais. Serait-ce dû à un narcissisme démesuré ou à un quotient intellectuel s’approchant plus du poisson, que du bipède imberbe ? La plus profonde des introspections n’esquisserait pas le début du commencement d’une hypothèse.
Cette non compréhension fut durant ma période scolaire, une source d’ennuis chroniques. A chaque absence, à chaque devoir non rendu, à chaque zéro, même lorsque je ratai mon bac, j’eus toujours une justification. Cependant, elle ne contentait que moi. Mes parents, mes enseignants étaient dubitatifs envers mes justifications justifiées. Chez mon père, le fait d’être dubitatif entrainait systématiquement une pression sur la glande surrénale. Sous la pression une giclée d’adrénaline inondait son centre de la parole. Mon père homme de ressource, compensait en s’exprimant sans ambiguïté avec ses bras. Malheureusement pour lui, je ne réussis jamais à traduire le langage gestuel.
Cela ne m’empêcha d’avoir quatre gamins, dont d’ailleurs je n’arrive pas à justifier leur présence.
Je justifie mon absence du blog :
C’était les vacances des enfants. J’étais débordé.
Ma fille a repris les cours et je suis de nouveau en vacances. Pour la première fois de ma vie, je vais hurler une phrase que je n’aurais jamais pu chuchoter pendant ma scolarité, même sous la torture :
- Vive l’école !!!
Vive l'expression orale
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