Reprendre la plume après plus d’un an d’abstinence
ne crée pas une explosion délirante et sensorielle comme je l’aurais souhaité.
Mon réservoir est aussi vide que les bourses d’une momie aztèque.
Me revoilà, sans délire après une longue absence
sans mot d’excuse. J’avais une petite indigestion qui résistait au bicarbonate de soude. Cette nuit, elle est
passée comme un pet de lapin sur une toile cirée. Ainsi ce matin je puis
répandre sur le blog la nausée matinale.
Les deux petits qui ne sont plus si petits que ça n’ont
pas les mêmes désirs de dessins animés. Leur discussion est explosive. Ma surdité
chronique me protège des éclats de voix. Maintenant c’est le plus jeune qui se
chamaille avec sa très grande sœur (bientôt vingt ans) pour les mêmes raisons.
Promis, je ne garderai jamais mes petits-enfants, peut-être à titre posthume
dans le caveau de famille que nous squattons dans un vieux manoir appartenant à
la vielle noblesse consanguine.
Le plus grand va bien, il lui reste des épines de
sapin dans son crane qui créent de temps à autre des boulimies de vivre. Il y a
quelquefois des dommages collatéraux à cette boulimie qu’il a du mal à accepter.
Je pense que cela suffira pour mon retour. J’ai
encore le cerveau qui fait des étincelles et je frise la surchauffe.
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