La peau du cauchois est très sensible aux rayons du soleil. Cela est dû à la rareté de ce dernier. Une peau qui ne connaît pas les doux rayons de l'astre de la vie brûle immédiatement. Je connais des enfants d'autochtones âgés de cinq ans, qui connaissent le mot soleil et qui ne l'ont jamais vu !
Le terme canicule, ici, est inconnu. Ce qui pose un problème aux caisses de retraite, le taux de mortalité des personnes âgées est dix fois moins important que dans le reste du pays. D'ailleurs, les hommes politiques des années soixante dix avait déjà cerné la catastrophe, et avait donc installé deux centrales nucléaires à proximité. Malheureusement pour eux, la pomme de terre cauchoise est un bon antidote contre les radiations, et les vieux vivent toujours longtemps.
Je suis un peu paresseux, je délaisse les travaux d'entretien du bateau. Veux-tu bien m'excuser Avel Vat ? Je préfère profiter de ma petite famille que je vais quitter dans quinze jours.
Actuellement, nous sommes trois à vivre dans le bateau. Louise, sa mère Anne So, ainsi que moi-même. Mes deux autres enfants sont avec leur mère. Nous sommes une famille décomposée recomposée.
Elle est belle la vie ! |
les trois petits cochons |
Mon fils Vivien sera le seul à m'accompagner. Sa sœur ainée, Ninon, est davantage attirée par les copains et les copines que par les grands espaces. Elle restera avec sa mère et Jean, grand marin lui aussi. Louise et sa mère resteront aussi. Elles me rejoindront de temps à autre en fonction de mes escales.
La maman de Louise? |
Pardon Capitaine. |
c'est la première fois que j'ai un livre écrit rien que pour moi ! As-tu donné ton adresse de blog à d'autres personnes, Fred ? Donne-la à Jérôme Bis et Pascal, je me sentirai moins seule. ça part bien, ce petit blog, maintenant, place aux interviews des protagonistes, en vidéo. Allez au boulot ! Et bises à vous tous !
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