Louise essaye de dormir pour faire plaisir à son père. Je l'entends gigoter derrière mon dos. Elle est adorable, elle reste allongée sans rien dire et attend l'autorisation du tyran pour se lever. Je profite du répit pour écrire un petit mot. Les idées ne sont pas au rendez-vous. Elles font la sieste. L'après-midi, lorsque je rédige, j'ai l'impression de digérer avec mon cerveau, et d'écrire avec mon estomac. L'imagination est donc proche d'un amas d'haricots verts mixé avec une salade de tomates et un blanc de poulet. Avez-vous déjà vu un poulet écrire? Alors un blanc de poulet ?
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Maman les p'tits bateaux
qui vont sur l'eau
ont-ils des jambes?
Mais oui, mon gros bêta
s'ils n'en avaient pas
ils ne march'raient pas |
C'est pour cette raison que mon imagination est stérile depuis que ma fille Louise ne dort plus le matin. Je suis incapable de pondre. Tiens ! Il semblerait qu'une poule soit plus compétente que moi. Mes grand-parents étaient agriculteurs, j'ai donc vu, dans ma tendre jeunesse, des poules pondre à l'heure de la sieste.
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Ouessant |
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Toujours Ouessant |
J'attends beaucoup de notre périple pour me remettre à écrire. Pendant que Vivien étudiera ses cours du CNED, j'essaierai de m'atteler à la charue de la création.
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Encore Ouessant. |
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Promis, c'est la dernière : Ouessant |
Terminé pour aujourd'hui.
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