une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







mercredi 25 août 2010

Avitaillement et les raisons du voyage, et aussi parution de mon livre sur Lulu.com.


               les courses sont faites. J'ai cinq saucissons d'auvergnes de fabrication artisanale. Ma mère me les a ramené spécialement. Merci Maman.
un sacré équipage!
                                                   Ma mère ayant une discussion métaphysique avec son cheval.


              Encore deux ou trois bricoles, un peu de vin rouge, trois gaufres au chocolat, cinq fanta orange et hop, c'est terminé. Vous avez deviné ce qui est destiné à Vivien.

             Mon premier bouquin va apparaître sur le net. Mon père a terminé la mise en page et le dessin de la couverture.


              Vous avez remarqué que j'ai un papa et une maman qui s'occupe bien de leur petit garçon. Ils n'ont pas le choix. Maintenant, avec le nouveau projet de loi, concocté aux petits oignons, ils iront en prison si je fais des bêtises. Est-ce bien cela? Tout parent est responsable du comportement de ses enfants, et, est passible d'une peine de prison si l'enfant récidive.

J'ai tout de suite saisi l'opportunité et j'ai dit :
- Si tu n'es pas gentil avec ton fils adorable, je braque une banque.
        Je l'ai dit deux fois car mes parents sont séparés.
         Ma mère paniquée :
- Non ! Non ! Mon petit chéri, ne fais pas ça ! je ne veux pas passer la fin de mes jours en prison ! Je cède mon petit lapin bleu. Je te donne le saucisson.
        Mais moi, je n'ai pas cédé. J'ai dit, fier de mon courage:
- Non, maman, je veux cinq saucissons !

       J'ai agi de même avec mon père. Au début, il a résisté. Il me prenait toujours pour le petit gamin de 45 ans. Mais maintenant, j'en ai 52. Je suis presque émancipé. Je lui ai dit en croisant les doigts, je suis légèrement superstitieux :
         - Mon père, il me semble que tu as oublié que Charles Martel a arrêté les sarrasins à Poitiers en 732 (non ce n'est pas une céréale, c'est juste les arabes de l'époque). Il me semble aussi que tu as oublié que tu est né à Périgueux. Ville située au sud de Poitiers, donc colonisée par les sarrasins. Nous savons tous qu'ils avaient le sang chaud, et aussi que les femmes de l'époque étaient attirées par le côté sable chaud du désert. Donc, mon cher père, certaines personnes peuvent considérées ta présence sur le sol français illégitime. Il suffit d'un petit renseignement anonyme.
          Ainsi, mon père a accepté de transférer mon bouquin chez Lulu.com.

         Certaines mauvaises langues peuvent insinuer qu'étant le fils de mon père, je dois aussi avoir du sang arabe dans les veines, surtout que ma mère est native du bordelais. C'est exact. Mon voyage est tout simplement un devoir de citoyen. Je m'exile de moi-même.

Méfiez-vous de l'étranger qui sommeille en vous. Il est capable de manger votre propre pain.

Vous connaissez maintenant la raison de mon départ. Mais, savez-vous pourquoi je voyage avec mon fils ?

        C'est pourtant simple. Mon fils a un père et aussi une mère, qui a de nombreuses origines dont les plus récentes sont belges et italiennes. L'histoire de l'Italie nous montre un brassage de population permanent. Entre la naissance de Romus et de Romulus et l'élection de Berlusconi, il y a eu un tel mélange de races que la louve aurait maintenant dû mal à retrouver ses petits. Seuls les belges sont un peuple immuable. Dernièrement, dans des fouilles archéologiques près de bruxelle, des frites datant de 4500 ans avant J.C. ont été découvertes ainsi que de nombreuses poteries ayant contenues de la bière.
          Donc, mon fils contient, en lui, tellement d'ethnies, qu'il devrait théoriquement se sentir chez lui partout dans le monde. Je sais, je suis un idéaliste.



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