Avel Vat, nous sommes navrés, nous ne te rendrons pas visite ce Week-end. Le temps maussade nous retient à Beauvais. Il nous a enfermés à double tour dans l’appartement. Ce n’est pas tout, nous sommes menottés aux radiateurs. Seul le soleil et un peu de chaleur pourraient dissoudre les liens.
Je sais ! À cette époque, nous risquons de ne pas être libérés de sitôt. Depuis que la terre se réchauffe, nous refroidissons. Plus d’été au moment de l’été, ni d’été indien. Deviendrons-nous le réfrigérateur de la France, de l’Europe voire du monde ?
Le temps est un prétexte, nous avons aussi un peu la flemme de bouger. Un nouveau-né ne se déplace pas sans une armada de matériel qui ne sert jamais. Sa maman, prudente, prévoit l’imprévisible. Donc entre la poussette, le sac de portage, les produits de toilette de bébé, les rechanges, les couches, les biberons aux cas où les seins s’assècheraient, les « turbulettes » pour le froid, le matelas, la nacelle pour dormir, les boules quies, les draps et les serviettes propres, le vélo et les jouets de Louise, les préservatifs pour éviter un troisième pour Aso et un cinquième pour mézigue, plusieurs tailles de vêtements au cas où les enfants pousseraient subitement, les affaires d’Aso : un énorme sac à roulettes, j’y perds mon latin et charge la voiture à bloc : galeries, coffre de toit et tout le tintouin.
L’avantage avec Aso, c’est que le week-end peut se transformer en semaines voire en mois, nous sommes parés. Et si les enfants ne grandissaient pas si vite, nous pourrions partir plusieurs années.
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