Sommet sur la
biodiversité : "En un demi-siècle, l’humanité a détruit ce que la planète
Terre avait mis en place pendant des millions d’années » (France Info)
Nous sommes efficaces.
Nous sommes des surdoués de la destruction. Tous coupables. Écrire sur un
clavier d’ordinateur, faire des gamins avec tous ce qu’ils consomment (j’en ai
fait quatre, ok j’ai procréé pour mon frère qui n’a pas eu le temps de
polliniser une fleur), avoir des gaz, prendre la voiture pour aller chercher
les mômes à l’école qui est au moins à 500 m, manger un bon steak bien
saignant, être végétarien, être mourant, décéder, être enterré, être cramé,
brûler des cathédrales, aller au paradis et rôtir en enfer participent à la
destruction de la biodiversité..
Notre présence induit la
dispersion de produits toxiques : notre haleine du matin, les nombreux
déodorants, les glyphosates et ses cousins, le pétrole et ses dérivés dérivant
dans les océans, la déforestation, bref plein de trucs et de machins que nous
semons à droite et à gauche et qui grignote sans modération l’écosystème.
Mais est-ce un
mal ?
Nous voyons toujours le
coté vide du verre ; je n’ai pas ce problème, je le remplis fur à mesure
qu’il se vide.
Batifoler sur un nid de fourmis rouges rendrait
inutile l’usage de contraceptif donc crée une perte financière ; être
piquer par les moustiques le soir à Sainte Marie de la mer nous prouverait que
la protection des saints a ses limites ; randonner dans le Mercantour sans
se faire bouffer son casse-croute par les loups mériterait le détour ;
piqueniquer au Kenya sans que les lions, les hyènes et toutes les bêtes à grandes dents bouffent
nos adorables chérubins permettrait à nos gamins de terminer leur pêche melba,
surfer à la réunion sans que les requins prennent la planche pour un cure
dent nous démonterait que les requins
ont une hygiène buccale. Bref, si nous rationnalisons, nous nous apercevrons
rapidement que la biodiversité n’a pas que du bon.
Un monde sans paludisme,
sans dengue, sans chikungunya, sans fièvre jaune serait le paradis. Eradiquons
toutes les espèces nuisibles et dangereuses ; gardons nos lapins nains
ainsi que hamsters ; ainsi nous pourrons nous promener sans risque dans la
nature ; le mot nature ne sera plus appropriée, alors nous nous
promènerons dans un immense parc. Nous foulerons une moquette qui imitera la
biodiversité. Les animaux seront remplacés par des robots inoffensifs. Il y
aura même le bruit des moustiques afin de nous rappeler à quoi nous avons
échapper
Ainsi, l’homme sans
biodiversité à dominer, s’adonnera pleinement à ses disciplines préférées : la
domination de l’homme par l’homme par l’homme et l’auto destruction. D’ailleurs
s’il pouvait s’auto détruire maintenant, la biodiversité aurait ses chances.
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