Un matin, je suppliai ma femme de me quitter. Je n’eus pas besoin de la supplier. A peine avais-je émis ma
proposition qu’une Maserati stationnait sous la fenêtre. Un beau quadra
sportif, imberbe, musclé et d’apparence intelligente en descendit et accueillit
tendrement ma femme qui pour l’occasion devint mon ex-femme.
Sincèrement j’aurais aimé qu’elle hurle, se
raccroche, se roule par terre de douleur, fasse une dépression. Je n’ai pas à
me plaindre, ma femme a toujours cédé au moindre de mes désirs.
Pourquoi ai-je demandé à ma future ex-femme de me
quitter ?
Comme vous l’avez
lu dans les articles précédents, ma bourse est aussi vide que la boite
crânienne de Brice H. Attention je désigne ma bourse sonnante et trébuchante et
non ma réserve d’enfants.
Donc, j’imaginai écrire un livre sur notre rupture
et notre vie conjugale, afin de faire un bestseller qui regonfle ma bourse.
J’écrivis ce livre rapidement. Un copier-coller de
mes souvenirs et ce fut terminé. Je fus moins vindicatif que ma collègue de Paris
Match. Oui je n’ai aucune haine vis-à-vis de mon ex-femme. D’ailleurs, peut-on
en vouloir à une personne qui ressemble à la vierge Marie, et qui même la
surpasse. Oui, ma femme est une sainte. Nos deux enfants sont issus de la main
de Dieu. Vous avez compris, ma femme est vierge. Par respect pour Marie, nous
tûmes ce miracle et continuâmes à vivre comme de simples mortels
J'ai contacté mon éditeur préféré, c’est le seul qui avait refusé tous mes précédents livres avec tact. Il m'avait fait comprendre que je n’avais rien d’un écrivain, et qu’il me
voyait très bien technicien en distribution automatique de boissons et
confiseries. L’avenir prouvera que même ce métier se refusera à mon talent.
Il dut reconnaître son erreur sur son appréciation
antérieure car il me reçut. Il feuilleta rapidement mon manuscrit qui était en
fait un tapuscrit et dit :
- Le père des enfants c’est moi !
Je me prosternais devant lui. J’avais Dieu face à
moi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire