« Libéré, délivré ». Non je ne suis pas un
fan de la Reine des neiges. Les glaçons ont une action démoralisante sur ma
libido. Pourtant certaines femmes considèrent qu’une verge gelée, pas au repos
évidemment, est infatigable.
« Libéré, délivré » est l’état d’esprit
dans lequel je me trouve. Je sors de prison. Pas une prison conventionnelle où
l’on purge une peine. Une prison que de nombreuses personnes subissent tous les
jours : le lieu de travail.
Je ne suis pas allergique au travail, bien au
contraire. J’ai plus de mal avec la hiérarchie. Je développe une allergie
surtout aux ordres qui sont tout, sauf du bon sens. Dans un précédent article du 15/12/2013 j’avais décrit sans exagération les conditions de travail dans
lesquelles je me noyais. Aujourd’hui par charité, je ne développerai pas le
sujet.
« Libéré, délivré ». Je suis enfin sorti
de ce labyrinthe destructeur. Mon seul regret, et il est énorme, est de ne plus
côtoyer mon DRH. Il était la seule personne que j’appréciais. Sincèrement il
aurait été une femme, j’aurais couché avec.
Jamais un mot plus haut que l’autre, il était
incapable hurler tel un chien qui aboie. Une tolérance jamais prise en défaut.
Une patience telle, que même mon non-respect de la hiérarchie n’arrivait pas à
ébranler. Un sens de l’écoute : j’ai pu lui confesser mon homophobie alors
qu’il est homo et en instance de se marier. Bref un panel de qualité à en faire
frémir de jalousie mère Theresa.
La cerise sur le gâteau est qu’il n’est pas limité.
Intellectuellement c’est une tête. Un QI qui dépasse largement la moyenne
supérieur. Nous sommes tous plus ou moins limité, soit par notre intelligence,
soit par nos tares qui ont tendance à créer des troubles comportementaux. Par
exemple : Sarko aurait pu être un grand homme. Sa mégalomanie est sa
rancune tenace font de lui un édenté de la vie (ne pas confondre avec les sans
dents)
Alors pourquoi suis-je parti ?
Tout simplement parce que j’en avais ras la
casquette de voir mon contraire. Moi perclus de défauts et lui auréolé de
qualités.
« Libéré, Délivré ».
Un DRH pour une équipe de six personnes, je trouve cela
un peu présomptueux.
Comme je suis aigri !
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