Quelle
semaine ! Entre les grands froids qui ne permettent pas de mettre un SDF
dehors, le soutien de la Russie et de la Chine à Bachar el-Assad, les propos de nos
politiques, il y avait de quoi réveiller une marmotte en pleine hibernation.
Celle
que je connais est sourde comme un pot, elle roupille toujours dans sa tanière
faisant office d’abri anti-connerie humaine. Tant mieux pour elle, je l’envie.
Courage
monsieur le ministre de l’intérieur, exprimez-vous franchement. Lorsque vous
parliez de civilisation, votre intention première était de prôner la
civilisation blanche. Dommage ! L’atmosphère aurait été encore plus
explosive. Cependant, éviter de philosopher, il y a des personnes qui font ça beaucoup
mieux que vous.
Tous
les politiques désirent la fin des délocalisations, cependant les
délocalisations mal élevées désobéissent et continuent allègrement leur expansion
en payant la main d’œuvre locale à coup de grain(s) de couscous. Nos entreprises
n’ont toujours pas compris que si elle payait décemment ses salariés, elles augmenteraient
leur pouvoir d’achat, donc ils consommeraient. Ainsi les entreprises n’auraient
pas besoin de délocaliser. Des usines pour le marché européen, d’autres pour
les marchés africain, asiatique… D’accord, si tous les habitants de cette
pauvre terre avaient notre pouvoir d’achat, l’atmosphère terrestre ne serait
plus qu’un énorme nuage de gaz d’échappement.
Ne
serait-ce pas de l’écologie participative ? Nos entreprises, en
délocalisant, agissent ainsi pour ne pas participer au réchauffement de l’atmosphère.
Les
poissons d’eau salée sont heureux : aux prochaines pluies, ils auront la
possibilité de coloniser les rivières. Par contre, les poissons d’eau douce vont payer une addition qui risque
d’être salée.
Quelques
agriculteurs habitant près des routes se reconvertiront dans l’élevage de
moutons de pré-salé.
Le
beurre demi-sel sera fabriqué sans adjonction de sel.
Le
flot d’immigrés ne se tarira pas. Même en travaillant au noir, les migrants
gagnent plus en France qu’au Maroc où les misérables 250 euros, que Carlos Ghosn
leur offre par charité, ne leur permettront pas d’acheter la voiture qu’ils
fabriqueront.
Heureusement
que le ministère de la santé est présent afin d’apprendre à nous habiller
pendant les périodes de grand froid. Au début de la vague, des personnes en short
et maillot à manches courtes se promenaient sur les trottoirs de nos villes. Grâce
aux conseils paternalistes de nos politiques, ils ont compris que lorsqu’il
fait froid, il faut se couvrir. Cependant, faut-il mettre le slip au-dessus du
pantalon, l’écharpe autour du ventre, le bonnet sur le beau nez, les gants sur
les testicules (évidemment pour les hommes ; les femmes, vous en faites ce
que vous voulez). Comment savoir qu’il fait froid ? Doit-on se fier aux
prévisions météo ? Faut-il vraiment se couvrir ?
Le
ministère de la santé et l’AFSSAPS n’ont pas toujours pris des décisions
pleines de bon sens. Leur jugement est fréquemment faussé par le lobbying des
laboratoires pharmaceutiques. Fin 2009, le gouvernement avait démontré sa
maîtrise parfaite du traitement préventif de la grippe H1N1 en achetant plus ou moins 93 millions de
doses de vaccins. Il avait plus ou moins traité de meurtrier les parents qui
refusaient la vaccination pour leurs enfants. Tout cela s’était terminé par un
gros flop. La retraite de Roselyne risque d’être dorée.
Faut-il
se couvrir ? Les instances dirigeantes ne seraient-elles pas manipulées
par les grosses entreprises de l’habillement ? N’écoutons pas nos
dirigeants, ils ne racontent que des âneries. Sortons nus !
Le
coût de la campagne de prévention aurait surement permis d’abriter quelques
sans-domiciles. Les politiques n’ont vraiment rien à foutre. A quand le genre
de conseils :
-
Avant d’entrer dans votre véhicule, assurez-vous que la porte soit ouverte.
-
Utilisez les escaliers avec modération, ils peuvent parfois être dangereux.
-
Si vous devez vous lever de bonne heure, n’oubliez pas d’activer l’alarme du
réveil.
-
Ne faites pas tourner une machine à laver à vide, remplissez là préalablement.
-
Pour couper la viande, évitez la cuillère à dessert, elle est inefficace. Cependant
nous ne vous conseillons pas d’utiliser un couteau, cela peut être dangereux.
-
Etc.
La
grippe, surement une immigrée clandestine est entrée par effraction dans notre
foyer. Nous l’hébergeons sans conviction. Nous sommes pressés de la voir
repartir. Cependant, l’ambiance familiale la retient près de nous. Elle nous
aime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire