une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







dimanche 4 décembre 2011

Mot d’excuse.

Encore de l’absentéisme ! Le ministre de tutelle des allocations familiales va sanctionner le rythme effréné des absences non justifiées.
Ouf ! J’ai eu peur, l’absence chronique d’un chroniqueur d’un blog n’est pas passible d’un serrage de la ceinture de la part des allocs. Tant mieux ! Si ma femme et moi-même (je l’espère) copulons comme des lapons…
Les intégristes de l’orthographe silence ! J’ai bien écrit lapon. J’en reviens à nos lapons qui copulent. Je m’égare, nous copulons comme des lapons.
Le lapon est un homo sapiens à sang froid, vivant évidemment dans les contrées froides. La particularité du lapon est de ne pas se dévêtir lorsqu’il pense très fortement à sa descendance. La bistouquette du lapon est très sensible au froid. Ne pas confondre avec celle de l’esquimau qui ne demande qu’à être gelée afin d’être mieux réchauffée.
Si nous copulons comme des lapons… je sais ! En général ce sont les lapins qui copulent. Lapin ne rime pas avec copulons. J’explique par un dessin :
 Si nous copulons
 Comme des lapons
Vous pouvez remarquer que les rimes correspondent. Par contre si j’avais utilisé l’indicatif imparfait, nous ne nous serions pas reproduits comme des lapons, ni comme des lions. Le nombre de pieds ne conviendrait plus. Les lions en ont quatre et le lapon deux. Nous ne sommes pas, non plus zoophiles. Si je n’ai pas utilisé l’indicatif imparfait, qui n’est pas si imparfait, c’est pour la bonne raison que nous copulons toujours. Moins fréquemment certes, mais suffisamment pour toucher les allocs.
Nous copulons comme des lapons car nous nous reproduisons habillés. La cause n’est pas une frilosité exacerbée, mais une pudeur chrétienne. Notre foi en notre créateur nous interdit de dévoiler une partie de nous-même.

J’ai un mot d’excuse :
Veuillez bien excuser mon marin, j’ai réclamé sa présence pour cause de spleen hivernal.
Avel Vat le voilier.

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