une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







dimanche 1 janvier 2012

Bonne année, bonne santé et meilleurs vœux pour 2012.


Original le titre de l’article ! Je me suis décarcassé toute la nuit afin de trouver un intitulé se démarquant des us et coutumes.
J’ai pensé à utiliser l’article écrit pour noël : http://fredericconstant.blogspot.com/2011/12/joyeux-noel.html. J’avais juste à remplacer joyeux noël par bonne année. Puis j’usais d’un copier-coller et hop le tour était joué. Mais une vielle habitude ancestrale, datant de la plume sergent major et son inséparable encrier, considérait désuet de copier et de coller. De mon temps (ça fait tout de suite vieux), nous copions tout simplement, cela suffisait amplement. Il n’y avait que les atrophiés du cerveau et les pervers qui copiaient et collaient la feuille fraichement calligraphiée sur une feuille vierge.

Des courses au supermarché, une vaisselle, une douche de Louise, des jeux d’après douche dans le lit, et me revoilà face au clavier.

Des lecteurs, lassés par l’apparition de la plume sergent major dans mes articles, estiment que je pourrais  faire un effort et élargir l’éventail des sujets.
Je ne peux pas. Je ne maitrise pas le jet de l’imagination. Chaque giclée est indépendante de la volonté. Le Surmoi, malheureusement, ne canalise pas le Ça. J’ai baigné lorsque j’étais un adorable bout de chou dans un univers de paillettes et de plumes. Les parents tenaient un cabaret où les danseuses, par manque de moyens, s’exhibaient dans un costume de plumes pour ne pas être à poil. Les parents avaient peu de temps à me consacrer, ainsi le videur du cabaret faisait office de nounou. Il avait servi dans l’armée anglaise sous le grade de sergent major.
Une autre raison explique mon addiction à la plume sergent major. Cependant, aujourd’hui il serait hors sujet et si je le traitais, mon prof de français me collerait un zéro suivi d’un commentaire assassin : hors sujet.

Le sujet d’aujourd’hui est basé sur la nouvelle année. Ouf ! Je viens de me relire, j’étais carrément à la ramasse, dans le décor, dans le fossé, dans la marge, dans les marécages, sur la voie des bus, sur la bande d’arrêt d’urgence, sur l’estran, dans la lune, dans un délire paranoïaque, sur une piste cyclable, dans un site pornographique, dans un temple bouddhiste. Pour écrire un article sur la plume sergent major à la place de souhaiter une bonne année, il faut avoir une sacrée dose de poudre de lessive dans le sang.

Tous nos vœux de bonheur à la famille, aux amis, aux lecteurs, aux presque amis, et, avec quelques hésitations, à tous les gens que nous n’aimons pas, que nous haïssons, que nous exécrons.
Je vais émettre un souhait pour l’année 2O12. Un souhait utopiste, idéaliste, irréalisable, chimérique, naïf… tous ses adjectifs sont plus ou moins synonymes, cependant associés, ils expriment plus amplement le fond de ma pensée.
Je souhaite que l’humain devienne humain.


Avec une plume sergent major :
 Bonne année, bonne santé et meilleurs vœux pour 2012.

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