Quoi de neuf ? Que de l’occasion. Que peut-on trouver d’autre dans une brocante ?
De l’ancien, de l’usagé, du fatigué, de l’usé, du vieillot, des antiquités, des merguez frites, des vinyles, du craquelés, une urne funéraire, des chenets, des socs de charrue, de l’utopie, des fringues de bébés, des habits de moines, des robes de poupées, des manteaux de pervers pépères, des chaussettes épinglées à l’âtre, des atriums, des grenouilles, des nègres blancs, des enjoliveurs, des communistes lepénistes, des verres de vins renversés, des jeux vidéo, des mégots, des relents, du papier de toilette maculé, des usagères, une robe de mariée, trois jeux de dames, des fleurs synthétiques, une momie, des retraités, des verres, un vase de chine made in china, un crocodile, des morveux, des morveuses, des ongles vernis, une reproduction d’un tableau de Rembrandt, une vieille abandonnée sur son fauteuil, des chaussures sans chaussette, des chaussettes sans parfum, des matelas, un djembé, des bottes de chasse, des chasses d’eau, de l’eau de vie, un vis-à-vis, une vicieuse, la chianlie, des piles, un jeux d’échec sans les blancs, un musulman juif, un guéridon, une guêpière, une sonnette, une poupée de cire, des jouets, des veuves orphelines, un igloo, des antiquités, un lot de philosophes grecs, un balaie de sorcière sans mode d’emploi, trois chômeurs et un cul-de-jatte, cinq tricycles, des crêpes, une panoplie de David Crockett, des sonneries de portables, des crachats, des délinquants séniles, des femmes à poils, des hommes imberbes, des colons palestiniens, des multinationales généreuses, une roue de tracteur, vingt-six stylos à encre, une baïonnette, quinze paniers en osier, une balance romaine, deux pédophiles, une paire de menottes, cinq CRS, une gitane sans filtre, des aspirateurs asthmatiques, un sumo squelettique, des porcelaines de Limoge, un curé de campagne, quatre rats des villes, un hérisson, un fauteuil à bascule, une luge, une sandale égarée, le maire, quarante-cinq enfants de cinq ans, des lecteurs qui abandonnent la lecture, un projecteur super huit, des ballons, de vraies rousses, un coffret de parfum, un vieux sabre d’abordage, un coffre de voiture rempli jusqu'à la gueule d’objets inutiles.
et une ancienne élève !!!!
RépondreSupprimerA vrai dire ou à dire vrai, j’en ai croisé plusieurs. Mais je n’ai pas le souvenir d’avoir croisé une adresse email : nanouh18@yahoo.fr.
RépondreSupprimerMagnifique, génial, un long poème. Est ce la foire de Lille ? Pourtant je ne t'y ai pas vu !
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