Lors de notre dernier trek en Afrique, nous avons été
piqués par un moustique vautour.
Ce moustique est moins bien connu que le moustique tigre
qui fait des ravages dans le monde entier. Certains moustiques tigre inoculent
dans l’homme une enzyme qui altère les centres de l’inhibition et d’autres
centres que je ne saurais nommer. Cette enzyme chez le tigre est dénommée
« mangeuse d’hommes ». Elle crée chez le bipède soit disant évolué une
envie de meurtre irrationnelle. L’homme piqué par un moustique tigre devient un
loup pour l’homme (c’est ce qu’on appelle une mutation).
L’actualité nous démontre tous les jours que des
exactions humaines envers d’autres humains sont en progression constante. Une
étude de la S.P.M.T.V (société protectrice des moustiques tigre
végétariens : ils ne piquent que les végétaux, ce qui les transforme en
plantes carnivores) constate que la carte des atrocités, commises par l’homme,
correspond à la zone d’occupation des moustiques tigre : La Syrie et
l’Irak avec Daesh, certaines régions de Russie, Marseille, Molenbeek, L’Afrique…
Le moustique qui nous a piqués était porteur d’une enzyme
nécrophage. Depuis ce temps, ma femme et moi ne mangeons que de la viande issue
de cadavres. Nous nous refusons de manger des animaux vivants. Sentir une
viande qui bouge encore sur notre langue est pour nous écœurant. De même pour
les légumes et les fruits, nous ne mangeons plus de salade, ni de fruits frais.
Les légumes et les fruits doivent être au préalable cuits. Par lâcheté nous ne
tuons pas nos proies. Nous laissons ce travail aux spécialistes. Nous ne
faisons que cuire la viande. Cependant imaginer les animaux passer de vie à
trépas nous insupporte. Idem pour les légumes, entendre les légumes crier dans
l’eau qui se réchauffe progressivement est horrible. Le hurlement de l’agonie de
la carotte vous glace le tréfonds de votre âme.
.
Nous en sommes à un stade où il est difficile pour nous
de nous nourrir. La seule solution est une randonnée en Transylvanie ou il
existe une espèce de moustique vampire.
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