Enfin,
la météo ne diverge plus. La semaine dernière, le pont de l’ascension a été
attaqué sans sommation par une vague de chaleur. Nous avons tous été surpris.
Les ponts du mois de mai sont reconnaissables par un temps froid et
généralement pluvieux. Le début du weekend de la pentecôte est rassurant, ça
pèle.
Après
une introduction qui n’introduit rien, une conclusion s’impose d’elle-même. Conclure
sans avoir entrepris n’est pas raisonnable. Personne n’accepterait de payer un
caddie plein alors qu’il n’y a que deux baguettes industrielles. Par contre, j’en
connais qui accepterait de ne pas payer un caddie plein, même si les deux
baguettes ne sont pas comprises.
De toute
façon je hais les caddies, c’est moche, c’est agressif. J’ai déjà été poursuivi
par un caddie dont un grand-père en avait perdu le contrôle. Je dois la vie à
sa femme qui a récupéré les commandes et a profité de mon désarroi pour me
passer devant aux caisses.
Le
comportement de la population des antres de la surconsommation est surprenant. Les
gens se tueraient pour payer le plus rapidement possible. En générale, nous
rechignons à payer, surtout les assurances, les impôts en tout genre et l’enterrement
de la belle-mère qui a dilapidé de son vivant la fortune accumulée pendant des
générations (elle a bien raison, quand la mort est là, l’importance des funérailles
est d’un dérisoire).
D’ailleurs,
il m’arrive parfois de laisser passer des gens pressés devant. Cependant la
dernière fois que j’ai agi ainsi, la gendarmerie est intervenue. Elle n’était
pas d’accord avec mes principes de cordialité, surtout le jour du retour du pont du quinze aout à un péage d’autoroute.
La conclusion
arrive enfin. Je félicite les lecteurs
qui n’ont pas abandonné la lecture en cours de lecture. Vous êtes téméraire. Attention,
de la témérité à l’inconscience comportementale, il n’y a qu’un pas.
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