Bonjour mesdames, messieurs,
Que dire en ce samedi matin, pas grand-chose. Lorsque que
je n’ai pas grand-chose à écrire, je me rabats sur l’actualité. Le problème de
l’actualité est qu’elle est déjà surmédiatisée avec les chaines d’infos et tout
le tintouin. Le blog est censé apporter une lecture rafraichissante et
amusante.
Aujourd’hui la lecture sera ennuyante et escagassante.
Depuis que les dépôts et les raffineries sont bloqués,
les automobilistes roulent plus doucement. Nous allons enfin respirer un air
plus pur.
La fameuse loi sur le travail fait couler de l’encre, de
la salive et des commentaires acerbes, seul le pétrole arrête de se répandre.
Nous sommes nombreux à être contre cette loi. Cependant
nous sommes tous responsables de son arrivée en tant que consommateur. Si nous
voulions être fidèles à nos convictions, nous ne devrions acheter que des
produits manufacturés par des ouvriers ayant une couverture sociale, une
retraite, un salaire minimum au moins égale au nôtre. Car, tant que ce ne sera
pas les cas, c’est notre système qui s’effondrera, à la grande joie de la
finance internationale. Malheureusement, nous n’achèterions plus rien.
Téléphones, télévisions, l’électroménager, vêtements, voitures…sont en grande partie
fabriqués par des nouveaux esclaves des temps modernes. Alors que faire ?
Rien, il est déjà trop tard.
Les politiques n’ont plus de pouvoir depuis belle
lurette.
L’Europe actuelle est aux mains des financiers.
Nous commençons à créer nos propres bidonvilles.
L’extrême droite arrive au grand galop, ce qui ne va pas
arranger les choses.
Que la loi soit retirée ou pas, à part la symbolique,
cela ne changera pas grand-chose.
Nous devrions plutôt faire grève de la consommation d’objets
manufacturés par des ouvriers non protégés. C’est-à-dire ne plus acheter de
téléphones, de tablettes et nombreux gadgets devenus indispensables à notre quotidien.
Pour que cela soit efficace, nous ne devrions nous associer avec d’autres
nations. Evidemment il y aura des effets collatéraux : les ouvriers fabriquant
ces objets seraient licenciés sans chômage et crèveraient de faim et, afin de
survivre, immigreraient chez nous afin de se sustenter. Je ne m’inquiète pas
pour eux, nous les accueillerons les bras ouverts comme nous avons l’habitude
de le faire.
Donc pour éviter que trop d’étrangers viennent chez nous,
continuons à consommer en vampirisant les richesses des autres. Ainsi quand
tout le monde sera dans la merde, plus personne n’immigrera.
Nous sommes vraiment mal barrés.
C’était chiant, n’est-ce pas ?
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