une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







lundi 7 mars 2011

Passé simple, pas si simple.

Voilà ! Voilà ! Voilà ! Voilà ! Voilà ! Voilà ! Voilà ! Voilà l’inspiration de ce vendredi matin. Le séjour d’Anneso, de Louise et Ninon touche à sa fin. La maman de Vivien et de Ninon est repartie mercredi rejoindre les douces températures de son pays natal.
En consultant une carte météo, nous nous sommes aperçus que nous avions les températures les plus élevées d’Europe avec douze degrés.
Du haut des ces marches,
six zogotos nous contemplent

Heureusement

que
les grands

sont sérieux

Presque sérieux !
Johnny Depp
le père
retombe
en enfance
Enfin ! Je retrouve des personnes sensées
Admirez la position académique du chien.
Et aussi la notre
Une oeuvre de Ninon, avec la participation volontaire de Louise
les jeux du cirque


et sa cage aux fauves

les photos que vous avez survolées en un court instant, représente une journée et demie de vie. A l’heure où j’écris, Louise, Ninon et Anneso sont dans l’avion. Nous sommes de nouveau, face à nous même, et  ne sommes pas beaux à voir. Donc, nous évitons de nous regarder.

Nous louâmes une voiture pour ramener tout le petit monde à l’aéroport. Au retour, nous décidâmes de dormir à l’hôtel. Lorsque nous arrivâmes dans la chambre, nous considérâmes que l’idée était loin d’être excellente. L’impersonnalité de la chambre dopait notre déprime passagère.
 Cependant je n’eus peut-être pas tort. Trois cent kilomètres à parcourir dans la nuit, probablement sous la pluie sur les autoroutes portugaises, n’était pas sans risques. Je ne me permettrais pas de juger la conduite des portugais, cependant, et ceci n’est qu’une simple constatation, elle est très virile. Pourtant la vitesse est limitée à 120 kilomètres par heures. J’ai cru comprendre que cela était la limite inférieure, par contre la limite supérieure dépend de la vitesse maxi du véhicule. Il y avait longtemps que je n’avais pas vu des voitures allemandes, entre autre, exprimer leur vélocité sans retenue et sans complexe. Je n’ai plus l’habitude de conduire dans de telles conditions. Je suis ni courageux, ni téméraire.
L’autre raison de notre arrêt, dans une maison non flottante, est la présence, sur notre chemin  du retour, de quelques monuments forts intéressants à visiter. Demain nous nous lèverons de bonne heure et entamerons un marathon culturel.

Encore un interligne qui représente presque deux jours. Nous sommes lundi matin. N’ayant pas de connexion internet sur le bateau, les articles squattent la mémoire du pc.
Alcobaça
Alcobaça
Hier nous visitâmes le monastère d’Alcobaça. « Il fut le premier monument intégralement gothique du pays. » Si j’ai le courage et la connexion, je posterai quelques photos. Le monastère de Batalha nous ouvrit aussi sa nef et son cloître.
 Des images de ce dernier, si mon taux d’alcoolémie ne dépasse pas la limite critique amenant au coma éthylique, apparaîtrons sur votre écran. Dans le bar où je me connecte, il est exigé qu’une boisson soit consommée pour dix minutes de connexions. En sachant qu’une photo met en moyenne cinq minutes pour transiter, et que la consommation que j’exige est une bière, il est possible en utilisant une équation à zéro inconnue, de trouver la solution : je suis raide pété à la dixième photo, et je ne vois plus la onzième.

Alcobaça
Alcobaça
Alcobaça
Alcobaça
Alcobaça
Alcobaça
Alcobaça
 Batalha
 Batalha
 Batalha
 Batalha
 Batalha

Ce n'est pas le poisson d'Avril

J’ai eu une surprise en apercevant Anneso à "l’aéroporto". Elle avait légèrement gonflé. J’ai tout d’abord envisagé qu’elle avait compensé mon absence en ingurgitant quelques hectolitres de bière. Elle a infirmé ma pensée. Le responsable de l’arrondi du ventre serait l’industriel qui fabrique une marque de préservatif dont je tairai le nom. Etant en procès avec lui, je n’ai pas le droit de le mentionner. Il bénéficie de la présomption d’innocence.
Pour comprendre l’histoire, vous devez vous remémorer l’existence de Ferdinand. Une lectrice, dont je ne divulguerai pas le prénom mais qui a un blog très actif sur la page du mien, avait, sur un commentaire, demandé qui était le fameux Ferdinand. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de l’expliquer, avec l’accord d’Anneso.
Ferdinand est un escorte-boy. Nous ne concevions pas que mon départ crée un vide affectif et autre. Seule cette solution, qui est à mon humble avis, un pâle succédané de votre serviteur s’est présentée.
Anneso a eu la chance de tomber sur quelqu’un de besogneux ; trop. Un préservatif n’a pas résisté à la surcharge de travail. Pourtant je les avais tous testés. J’ai failli oublié, Ferdinand est noir. Je ne suis pas raciste. Mais comment expliquer à la famille la couleur du bébé.



Bientôt un landeau

2 commentaires:

  1. haaaaaaaaaa ! Félicitations ! On l'avait dit, on est fortes quand même (Flo et moi).
    Quelle famille ! De quoi écrire un roman ! D'ailleurs, Fred, mon livre "Lâcher sa main" démarre à St Valéry (ponton 10) et finit ... quelque part ! C'est toute une bande qui fait un demi tour du monde. Tu peux te le commander sur la FNAC, ça me dirait bien d'avoir ton avis.
    bises à tous !
    Vive la vie, alors.

    RépondreSupprimer
  2. Hehe, toutes mes félicitations. Reste encore à déterminer quelle est le réel motif de la non-traversé. Tu ne t'en sortira pas avec des phrases toutes faites du genre : "Si j'ai pas traversé c'est à cause de l'heureuse évènement ...." :)

    Arsouille

    RépondreSupprimer