une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







mercredi 27 avril 2011

Scoop. Figuéira, Aveiro.

Nous avons navigué à la voile. Les deux triangles blancs ne sont pas des draps qui sèchent. Ils servent accessoirement, à propulser le navire. Aujourd’hui, ils l’ont bien propulsé. Ca a pulsé fort.
Evidemment au près, mais sans tirer des bords (sans zigzaguer). Le vent a flirté (le cochon) avec les 28 nœuds, puis a accepté de devenir plus maîtrisable. Cependant, il est resté galopin. Un coup 12 nœuds, dix secondes après 20 nœuds. Au début je déroulais, puis enroulais le génois, prenait le deuxième ris (réduire deux fois la voile) puis le retirait. Ce cochon attendait que j’aie terminé les manœuvres pour changer de tout au tout. J’ai arrêté de jouer avec lui. Ainsi Avel Vat était sous toilé lorsque le vent faiblissait, et sur toilé lorsqu’il forcissait.
Evidemment le pilote automatique, vieillissant, n’a pas supporté les facéties du vent, il a boudé. Nous nous sommes donc relayé avec Vivien à la barre.
Nous faisions fréquemment des pointes à plus de six nœuds, performance honorable pour un bateau conçu pour le portant.
Le vent, mauvais joueur, n’a pas accepté que je cesse de faire le singe en pied de mat, à quatre mille de l’arrivée, il s’est esquivé.
Une heure et demie de moteur et un litre d’eau dans la cale. Oui oui, vous avez bien lu, il n’y a pas eu de réparation. Je n’ai pas le courage de vous expliquer, mais, nous étions très contents de quitter Figueira.
Aujourd’hui, nous sommes ancrés.
Demain, normalement nous remettons ça, en espérant que le matin le vent veuillent bien jouer avec nous comme aujourd’hui. L’après-midi, de toute façon, il est systématiquement pile poil dans le nez. J’essaye de m’arranger pour arriver avant.
A bientôt.

dimanche 24 avril 2011

Filets et vagues à vendre. Cherche ballon jaune disparu en mer.


Nos voisins, irlandais, viennent de partir. Ils doivent être à Dublin début de semaine prochaine. Hier, ils ont tenté une sortie, mais ça ne passait pas. Je leur souhaite bon courage. Ici c’est la pétole, mais un peu plus au large, ça souffle nord et il y encore une belle houle.
Nous prenons notre mal en patience. Dès que la météo est clémente, c'est-à-dire vents favorable, nous filons vers le nord, même si la pièce n’est pas changé. Il semblerait qu’au milieu de la semaine des vents faibles et « peut-être portant » je n’ose pas y croire, nous permettraient de grignoter quelques milles. 


Les photos  montrent les progrès que nous avons faits en dix ans dans la propreté de nos plages. Ici, la prise de conscience commence seulement. Les pêcheurs continuent allégrement à considérer la mer comme un dépotoir, ainsi que de nombreux pratiquants de loisirs nautiques.
Je n’invente rien.  Les portugais inquiets pour leur environnement le racontent. Malheureusement les photos prouvent la triste réalité. La plage n’est pas isolée en pleine nature, elle est la plage de Figueira da Fos. Trois cent mètres derrière les photos, se trouvent l’hôtel Mercure ainsi que le casino.
Lorsque nous faisions les imbéciles dans les déferlante, deux fois des ofnis (objet flottant non identifié) ont caressé brutalement nos jambes. Après, le choc, évidemment ils n’étaient plus des ofnis.
Lorsque je vois l’amas de cordage et de filet entremêlés, je pense à Avel Vat empêtré dans ce piège. J’en frissonne. Toujours d’après des portugais, des chalutiers se prennent tous les ans dans les filets jetés à la mer.
J’ai déjà vu en France près du ras Barfleur et une autre fois près du chenal du Four des filets déchiquetés flottant. Cependant la proportion est moindre.
Par contre, les pêcheurs sembleraient plus respectueux des plaisanciers. La raison est sûrement que le nombre est moindre qu’en France. Je comprends les pêcheurs qui après une journée ou plusieurs en mer, n’ont pas envie de se dérouter pour laisser passer des plaisanciers sûrs de leur bon droit.
Si tout le monde y mettait du sien, tout irait bien. Cependant ce type d’attitude ne correspond pas à l’être humain. Sinon la terre serait le paradis. Concept inquiétant pour les religions. Elles n’auraient rien de génial à proposer après la mort.


Nous arrivons à creer notre paradis, il suffit parfois de regarder du bon côté.  


Il s'échappera une nouvelle fois, et nous ne le verrons plus. Il était trop épris de liberté.





A bientôt







samedi 23 avril 2011

Urgent ! Recherche insouciance.

Une petite dose d’insouciance serait la bienvenue. Pour naviguer, elle est nécessaire et probablement obligatoire.
Son absence nous bloque dans un port. Elle est la plus efficace des amarres.
L’avarie (petite) qui maintient l’équipage au port, serait bénigne pour l’insouciant.
Surtout que depuis notre arrivée la progression dans l’évolution de la réparation tend vers le zéro.
J’ai cessé de me bagarrer  avec les quatre boulons récalcitrants. Pour réparer je devrais leur couper la tête, puis tarauder l’ensemble, et basta. Le problème est que le bateau est toujours à l’eau. Bonne nouvelle, cela prouve que la voie d’eau n’est pas importante. Depuis notre arrivée nous sommes menés en bateau. Ce qui est la moindre des choses pour des gens de la mer. Avel Vat devait sortir de l’eau mardi dernier, puis mercredi. Jeudi, j’apprends que la grue ne peut pas se déplacer et que vendredi, samedi, dimanche, lundi sont fériés en raison du lundi de pâques et la commémoration du 22 avril, fête de la révolution pacifique contre la dictature. Donc, patient, je décide donc d’échouer le bateau mardi prochain, pour faire la réparation et pour profiter de l’ouverture du chantier pour usiner le tourteau.
Je viens de consulter les tables des marées, les coefficients sont bas, il n’y a pas un mètre entre la marée haute et basse. Alors que le gars du chantier avait trouvé l’idée réalisable.
Tout cela dans l’indifférence générale. Je n’ai aucun reproche à faire. Le gars du chantier et du port sont adorables, ils disent oui à tout. Pour eux cela semble naturel d’échouer le bateau dans un marnage de 0,70 m.
Trente milles au nord se trouve un chantier naval, qui semblerait être plus outillé. Ce qui représente entre cinq à sept heures de navigation. Là, l’absence d’insouciance est une gêne. Je n’arrive pas à me dire :
- Vas-y ! Fonce ! Tu as deux pompes qui fonctionnent parfaitement bien, elles étaleront parfaitement l’entrée d’eau provoquer par l’usure du joint Volvo. Puis, la fuite ne sera jamais importante.
Le manque d’insouciance à un autre raisonnement :
- Les pompes sont des organes de sécurité installé pour palier un imprévu et non un événement prévu. Le fait de partir avec une panne, fausse déjà la donnée. Une pompe n’est qu’un engin mécanique susceptible d’avoir aussi une panne. Surtout que je n’arrive pas à savoir si la fuite peut être conséquente ou pas. J’ai droit à des réponses de normand. Je pars du principe, qu’en mer, partir avec un ennui peut parfois en attirer d’autre : l’effet boule de neige.
Cette attitude m’énerve.
Bien évidemment, nous avons le vent dans le nez. Avec un vent portant, je prendrais le risque sans problème. Mais là tirer des bords avec le vent de face, les vagues aussi et probablement le courant, au bout de cinq heures de navigation nous n’aurions pas fait cinq milles à vol d’oiseau. Expérience vécue au mois de septembre entre Bréhat et les Héauts de Bréhat. Donc l’appui du moteur serait nécessaire.
Voilà tout cela pour une misérable panne dont j’avais déjà résolu le problème en quarante-huit heures à Deauville. Il avait un ascenseur à bateau.

Voilà les nouvelles. J’ai quand même demandé au gars du port, qui accepte de baisser les prix du séjour (ils sont adorables), si je nous n’allions pas finir nos jours ici.
A l’année, ils ne sont pas chers. Mille neuf cent euros la place. Ils se rattrapent sur le tarif passager à partir du mois de mai. J’espère que je serais en route pour la France. J’ai hâte de retrouver la Bretagne et ses nombreux mouillages. Evidemment ma famille ; vous l’aviez compris.
En plus, nous avons eu trois jours de pluie, pendant que vous vous doriez la pilule au soleil.
A bientôt avec plus d’insouciance.
De toute façon l'insouciance reviendra avec des vents portants.



Moi, je suis très bien ici

Libre de toute contrainte.

Moi, je suis bien en mer.

le plaisir à l'état pur.

Profite mon père, au lieu de focaliser sur le presse étoupe

rassurez vous, nous ne sommes pas dans le bateau. nous ne sommes pas submergés par la fuite.

A force d'avoir les pieds dans l'eau, j'ai les cheveux qui poussent.



Une vidéo interdite aux moins de dix huit ans. aucun trucage n'a été usité.

samedi 16 avril 2011

Promis, j'arrête de boire !

Depuis deux jours, je me bats contre un tourteau. Ce n’est pas un crabe. C’est une pièce qui assure la jonction entre le moteur et l’arbre. Elle a légèrement mariné dans l’eau salée, les écrous ont modérément  apprécié l’immersion. Ils sont maintenant soudés au tourteau. J’ai beau utiliser du dégrippant, chauffer la pièce au décapeur thermique afin de la dilater pour extraire les récalcitrants, rien à faire.
Serait-ce leurs homonymes qui se vengent ?
Sinon rien de spécial. J’espère que pendant l’arrêt technique, une fenêtre météo n’en profitera pas pour apparaître. Je suis égoïste. Nous avons rencontré des français qui devaient être rentrés à Paimpol le 29 avril. Je souhaite pour eux que les vents soient portants. Je me plains avec mon moteur qui est faible, mais le leur est asthmatique avec 12cv pour 6t. Par contre, ils compensent par leur professionnalisme. Donc, espérons que la fenêtre ne se referme pas quand nous reprendrons la mer.
Je suis navré pour les amateurs de photos, mais… je n’ai aucune excuse.
L’ordinateur de mon fils a quelques troubles comportementaux. Je le lui ai emprunté. Je suis dans un café complétement bourré. Je n’arrête pas de voir des tourteaux roses, l’ordi aussi. Sa batterie faiblit, je vous abandonne donc.
A bientôt

jeudi 14 avril 2011

Presse étoupe !


Quoi de neuf aujourd’hui. Pour l’instant rien de neuf. Mais je pense que la semaine prochaine, il y aura du neuf, du moins sur le bateau.
Le presse étoupe*d’Avel Vat, qui n’en est pas un véritable, n’assume plus son rôle. Il n’est plus étanche. De l’eau de mer entre à l’intérieur du bateau sans autorisation. J’avais depuis quelque temps des problèmes, mais cela ne dépassait un quart de litre par journée de navigation au moteur. Mardi soir, j’ai recueilli plus d’un litre d’eau. Hier soir plus de deux litres. Par prudence je préfère le changer. D’autant plus que c’est un joint Volvo, je ne connais pas la vitesse à laquelle il peut se dégrader.
Nous sommes bloqués un certain temps, à quelques jours près. Le bateau ne sera pas  gruté avant lundi ou mardi.
J’ai hésité à continuer jusqu’au prochain port qui est à soixante-cinq milles de distance, à faire évidemment au moteur; pas de vent. Le joint tiendrait surement,  dans le doute je m’abstiens. De toute façon, j’étais obligé de le changer avant de traverser le Golfe. Nous savons que les fonds sont superbes, mais nous ne sommes pas pressés de les explorer
Sinon, je viens d’apprendre que Louise essayait d’imiter son grand frère. Elle s’est éclatée le nez à la crèche et direction les urgences. Rien de grave, mais je considère qu’il est temps que je rentre. Anneso ne peux pas tout gérer.


* Le presse étoupe est une pièce qui assure l’étanchéité entre l’hélice et le moteur qui est à l’intérieur du bateau. Il est situé sur l’arbre d’hélice, pièce qui transmet l’énergie du moteur à l’hélice. Le vrai presse étoupe est composé deux pièces et entre les deux se trouve de l’étoupe d’où son nom. Le mien est un engin plus moderne, et pas forcément plus sûr. Il est en caoutchouc et lorsqu’il fonctionne il ne laisse entrer aucune goutte d’eau. Le véritable, par contre, permet à une goutte d’eau de pénétrer quand l’arbre tourne. L’eau lubrifiant l’ensemble.
A bientôt

mercredi 13 avril 2011

Nazaré, Figueira da Foz

La journée de navigation d’aujourd’hui est un copier-coller de celle d’y hier. D’ailleurs c’est ce que je vais faire. Ainsi je ne fatiguerai pas mon imagination.
Voyons, voyons. D’abord copier. Un bon stylo fera l’affaire. Oui, je suis more rapide en écrivant à la main.
Ensuite coller. Là est le problème. Comment le coller. Avec de la colle ! Ça je m’en doute. Dans quel sens le coller. La face contre l’écran ou l’inverse. Ça y est, c’est fait ? Y aurait-il quelqu’un qui pourrait me dire si c’est efficace.
Bien évidemment personne ne répond.
Toc ! Toc ! Je suis derrière l’écran. Me voyez-vous ? Vous pourriez répondre. Le gars qui mange ses crottes de nez, oui toi. Alors ! Mon copier-coller a-t-il fonctionné ?
Pardon, je me suis mépris. Le gars aux crottes de nez, c’était mézigue. Je voyais mon reflet.
Ne jouez pas les offusqués. Lorsque nous naviguons, les conditions ne sont pas toujours adaptées à la confection de petits plats. Parfois, même de descendre à l’intérieur est impossible. Ainsi, nous nourrissons avec les moyens du bord.
Ce n’est pas tout. Nous avons décidé, Vivien et moi-même, de simplifier au maximum les tâches ménagères. Plus d’assiette, plus de couvert. Nous versons à même la table la nourriture et nous mangeons en utilisant les présents de dieux. Fatigués, aussi de laver la table. Nous mangeons sur le sol du cockpit. Un seau d’eau de mer, hop ! Tout est propre.
Nous ne portons plus de gilet de sauvetage. J’ai découvert qu’une bonne couche de crasse était l’équivalent d’une brassière de 250 N de flottabilité. Nous gaspillons, ainsi moins d’eau. Nous ne nous attachons plus. Oui, la crasse à un effet succion, nous adhérons parfaitement au pont du bateau.
Aujourd’hui la houle était moins forte, donc nous avons longé les côtes sans vomir. Le vent de nord était fidèle au rendez-vous, dans les derniers milles il nous a gratifié de petites rafales à 20 nœuds. Nous avons réussi à nous appuyer dessus ; nous faisions un cap de 30°. Bien sûr toujours à l’aide du moteur.
J’entends déjà hurler les puristes. Et bien ! Hurlez !
Nous avons aussi du soleil.
Demain, nous resterons ici. Nous devons poster les cours du CNED. Nous avons aussi une over dose de moteur. Son bruit est amplifié par la résonnance de l’alu.
A très bientôt.

mardi 12 avril 2011

Péniche, Nazaré

Navigation sans problème, au moteur évidemment.
Ce matin  nous avons appareillé vers 7h30 dans le but d’éviter les vents thermiques. Ils se réveillent à l’heure de la sieste et soufflent… nord sud.
 Donc, Le jeux consiste d’arriver à l’étape avant que leur sommeil soit terminé. Pour qu’ils ne se réveillent pas, le silence est obligatoire. Malheureusement, lorsque les vents dorment, le moteur tourne. Le moteur est une vraie pipelette. A force de jacasser, il arrache les vents des bras Morphée (elle aime bien la compagnie). Ces derniers, de mauvaise humeur, soufflent volontairement dans le mauvais sens, pour fatiguer le moteur qui hurle de plus belle.
Ce n’est pas tout. Le courant est aussi nord sud, il ne dort jamais. Cependant, comme la nature est bien faîtes, des contres courants existent jusqu'à deux mille de la côte, endroit où les fonds remontent. Cette remontée contrarie la houle qui s’amplifie en hauteur, et diminue en largeur. Configuration totalement inconfortable, à éviter si l’on ne veut pas vomir.
Rassurer vous, ces conditions ne durent qu’un temps : d’avril à octobre, ensuite les vents tournent sud-ouest. Actuellement c’est le moment de descendre vers le sud.
Demain l’étape est plus importante qu’aujourd’hui, plus ou moins trente-cinq milles. L’arrivée sera limite.
Nous n’osons pas partir de nuit, car le long des côtes portugaises, il y a plus de casiers que de poissons.
A bientôt.

lundi 11 avril 2011

Pénitence à Peniche

Où en sommes-nous ?
Où sommes-nous ?
Avel Vat n’a pas réussi à me convaincre. La destination des Açores aurait eu l’avantage de clore le tout petit périple, par de la haute croisière. Cependant, les épaules du capitaine sont beaucoup frêles que son ambition. Nous allons prendre le chemin du retour en espérant qu’Eole soit d’accord. Nous longerons donc les côtes du Portugal.
J’ai hâte de rejoindre la Bretagne, ses côtes déchiquetées, mais hospitalières, ses ports d’échouage, ses vents tempétueux et souvent amicaux, son soleil radieux. Ici, les vents de force modérés n’existent pas. C’est soit pétole, soit force sept. Lorsque la  houle dépasse trois mètres, (quatre-vingt pour cent du temps) l’entrée dans la moitié des ports est dangereuse.

L’absence d’Anneso qui a toujours été difficilement supportable, est maintenant insoutenable. Mes filles me manquent.
Vivien  commence à trouver les cours du CNED dur à gérer. Il aimerait rencontrer des ados de son âge, qui se font cruellement désirer. Il rêve de se réfugier dans les bras de sa petite maman, et accessoirement dans ceux d’une petite copine.
Bref, nous désirons rentrer.


Les rencontres de port reprennent. Nous croisons quelques voiliers qui descendent vers les Canaries ou Madère. D’autres, tel que nous essayent de remonter.

Nous sommes toujours à Peniche, où comme d’habitude, nous attendons la fameuse fenêtre météo.
Un peu tristounet comme article, non plutôt déprimant, n’est-ce pas ?
Promis, la prochaine fois, nous serons fous de joie, rien que d’y penser, je renais dans la peau d’un chien et j’ai la queue qui frétille.
A bientôt !

vendredi 8 avril 2011

Interrogation avec un s


      La route du nord se ferme, celle du sud s’ouvre. Evidemment nous allons au nord.
D’après les fichiers gribbbb, il serait plus facile de rejoindre la France en passant par les Açores.
Le problème est que le skipper ne se sent pas la carrure de traverser seul avec son gamin. Ce qui répond à la fameuse question : Aurais-je traversé si Anneso n’avait pas utilisé des préservatifs de Péniche, ville où nous sommes.
Nous sommes donc, à la recherche d’une personne capable d’épauler très solidement le skipper.
Si je suis suffisamment  téméraire, j’essaierai. D’ailleurs, depuis une quinzaine de jours c’est le sujet principal de conversation que j’ai avec Avel Vat. Il me certifie que tout se passera bien. Je lui rétorque :
- s’il m’arrive le moindre incident que devient mon gamin.
Lui :
- Il appuie sur le bouton rouge et tous les secours du monde sont là en cinq minutes.
Ce genre de conversation m’obsède nuit et jour. Ainsi je  n’arrive même plus à prendre une simple décision.
Sinon, nous sommes à Péniche. J’ai  vérifié si la dentelle était trouée. Effectivement, après une enquête très approfondie, il semblerait qu'un intervenant ait raison sur le sujet. La dentelle de Peniche est trouée ! C’est une arnaque de première.
A court d’imagination et l’heure de nourrir mon fils approchant, je vous abandonne.
Je remercie aussi toutes les personnes qui m'ont accueilli à Alhandra