Salut à tous,
Je n’ai malheureusement pas beaucoup de temps à vous consacrer car nous repartons ce soir.
Le raz de Sein |
La traversée s’est déroulée sans incidents.
Le traditionnel coucher de soleil |
40 heures sans dormir |
A la votre ! |
De même ! |
Les premières vingt-deux heures furent géniales. Le régulateur d’allure a tenu les voiles en ciseaux, pendant tout ce temps-là, sans empanner. Essayons d'en faire autant !
Vivien travaillant sous la torture. |
22 heures à 6 nœuds de moyenne, génial non ! Bon, nous étions un peu secoué : une houle de trois mètres de nord-ouest-ouest et des vagues de nord. Là, je me suis aperçu que la traversée de la manche m’avait amariné.
Une photo prise au travers des jumelles : une idée de Vivien |
Nous avons navigué, à vue, la dernière journée de nav. Il a traversé le Golfe sur un voilier de 7.50 m ! |
Vivien, quand ça bouge et qu’il fait mauvais, monsieur ne sort pas : la flemme d’enfiler un polaire. Il bouquine sans être malade. Je l’envie. Vivien : un paradoxe à lui tout seul. La question est : faut-il avoir un équipier qui vous aide et qui stresse, ou un équipier qui vous aide, sous la menace de la pire des tortures, et qui ne stresse jamais ? Sincèrement, je lui tire mon chapeau. Jamais une remarque, même quand le bateau bascule continuellement d’un bord sur l’autre, avec une gite de 30 degrés à chaque fois. D’ailleurs, j’aimerais qu’il stresse pour les cours du CNED...
Après les vingt-deux heures, ce fut pétole et pratiquement tout le reste au moteur. D’où notre arrivée à Gijon.
Merci pour vos nombreux commentaires.