Le temps libre est comme le soleil, il est soluble
dans l’eau. Ainsi les plages horaires que je consacre à l’écriture sont aussi larges
que les plages de Bretagne lors des marées hautes de grand coefficient. Ceci
explique la raréfaction des messages publiés.
Le travail grignote mes journée, mes semaines et
bientôt ma retraite que je lègue aux fonds de pension. Je reconnais que c’est
de ma faute. Soit je travail, soit je ne travaille pas. Et lorsque je bosse, je
ne compte pas mes heures. Lorsque je ne bosse pas, je ne bosse pas.
Le travail ne ronge pas que mon temps libre, il me
dérobe l’imagination. Il considère qu’elle n’est pas productive. Il m’impose plutôt
d’utiliser mes neurones que lorsque je reçois un ordre. Ainsi, l’écrit issu d’un
cerveau où l’imagination est absente, devient insipide, incolore et inodore. Évidemment, l’humour lié à l’imagination a également disparu. C’est pour cette
raison que vous vous ennuyez en lisant ce texte. Rassurez-vous, vous n’êtes pas
les seuls, car je m’ennuie à l’écrire.
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