Enfin la pluie est de retour. Elle commençait à me
manquer. Quelques heures sans pluie assèchent mon organisme. J’ai subi une
mutation génétique. Quelques flirts avec des anglaises dans ma tendre jeunesse
en sont responsables. La peau est aussi sensible que celle d’une grenouille. Je
comprends mieux les anglais quand ils nous surnomment « frogs’
eaters ». Ils considèrent cette déviance comme une forme de cannibalisme.
Nous ne ressentons pas encore les bienfaits du Brexit. Il
fait toujours mauvais. Les perturbations centrées sur l’Angleterre nous
arrosent copieusement. Ce n’est pas terminé. L’article 50 des traités ne
permet pas à l’Europe d’activer l’exclusion du pays qui ne nous aime plus. Ce
sont les anglais qui doivent tirer les premiers. Ils ne sont pas prêts de tirer.
Le fusil et les balles sont dans des mains différentes. Le temps qu’elles se
rabibochent, j’aurai des écailles à la place de la peau.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire