Dans mes écrits, mes deux filles sont pratiquement
inexistantes. La grande apparaît de temps à autre. Il y a même des articles qui
lui sont consacrés, tels que"Félicitation". Par contre la plus jeune est
invisible, sauf dernièrement dans le blog centré sur Vivien. C’est bien peu par
rapport aux deux garçons. Comme je viens de l’écrire, le plus grand à un blog
pour lui, et le plus jeune apparaît fréquemment dans mes articles.
Il est vrai que les filles sont plus discrètes dans la vie
de tous les jours. Elles sont studieuses, respectent les cadres imposés par la
vie et n’embrassent pas les arbres qu’elles croisent. Attention, elles ne sont
pas transparentes, elles savent ce qu’elles veulent, et elles se donnent les moyens d’y arriver. Aujourd’hui, j’écris sur la plus jeune.
Pendant le coma de Vivien, Anne Sophie, dans le but de
donner un peu de gaité à la vie triste et morne, décida d’inscrire Louise dans
un poney club. Personnellement je n’étais pas très chaud, les chevaux et tout
ce qui tourne autour me gavent un peu. N’étant pas une oie, je n’ai que très
peu assisté aux leçons d’équitation de ma fille.
Hier Louise a participé à son premier concours avec un
quadrupède non ruminant, nain et hennissant. Le matin il y avait de l’équifun
et l’après-midi un CSO. J’ai fait un effort, j’ai osé franchir les portes d’un
club qui pique.
Le matin, sur les deux parcours d’équifun, le couple poney Louise a déroulé deux beaux parcours. Je qualifierais les parcours de
fluide et précis. Le classement était par équipe. L’équipe du tandem poney
Louise fut troisième.
L’après-midi, elle
participa avec un autre poney ne répondant pas au nom de Magic. Le parcours fut
comme le matin, fluide et précis (la maman dit que le parcours était exceptionnel).
Elle termina à l’honorable place de première.
Evidemment j’étais
très fier de ma fille, sa mère aussi. Le pire était Vivien, il était en
admiration totale envers sa petite sœur. La preuve, le soir il désira regarder
la vidéo du parcours plusieurs fois. Antonin cria pendant le parcours pour l’encourager,
bien qu’il fût mécontent de l’occupation de la carrière par
les poneys. Ils l’empêchaient de jouer avec ses seaux et sa pelle. Ninon
plongée dans ses révisions de partiels l’ignore encore. Plus maintenant. Coucou
ma Fifille.
J’aime bien me la péter avec mes enfants. Ils m’apportent
du bonheur, même si par moment le ciel s’obscurcit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire