Jean jacques Rousseau écrivait il y a bien longtemps,
d’ailleurs je crois qu’il en est mort : « l’homme nait bon, mais
la société le corrompt ». Cette phrase que tout le monde connait
m’interpelle.
Remontons de quelques années, à l’époque où les
supermarchés et les routes n’existaient pas. Quelques hommes bons, vivent dans
la nature, seuls et sans lien social. Un
tigre à dents de sabre passe par là. Il croque un homme bon. Il dit :
l’homme est bon. Il les bouffe tous.
Le tigre croise quelques hommes mauvais qui vivent sur la
colline voisine : il en croque un, il le recrache en râlant :
beurck ! Il est immangeable.
L’homme bon n’aurait pas subsisté sans société. L’homme
mauvais a subsisté, et afin d’être un être supérieur a créé une société. Les
deux sociétés ont cohabité sur terre. Jusqu’au jour où elles se sont rencontrées.
Les mauvais ont massacré les bons qui ne comprenaient pas que l’on puisse
prendre plaisir à la tuerie. Cependant les bons n’étaient pas con, ils se sont
fondu dans la masse afin d’être invisible. Dès qu’ils sortent la tête, ils se
font zigouiller. Par exemple : Jean Jaurès qui était pour la paix.
L’affrontement aurait commencé, il y a un peu près quarante mille ans, entre
l’homme de Neandertal et l’homo sapiens sapiens.
L’homme a colonisé
la terre, parfois sur de frêles esquifs. En Amérique du nord, il paraîtrait que
des survivants des hommes bons auraient fondé quelques sociétés. Lorsqu’ils
combattaient entre eux, le fait de recevoir un coup dans le dos était le pire
déshonneur et signifiait la défaite. Peut-être même que la mort était
préférable à ce déshonneur. Comme quoi l’homme bon pouvait-être cruel. L’homme
blanc ou l’homme mauvais, ne comprenant rien à leur tradition, les a
exterminés. C’est bien dommage. Car si leur civilisation avait pris le pas sur
la nôtre. Les génocides et autres massacres n’auraient été que des tapes dans
le dos.
Cependant ne soyons pas négatif. Les catholiques dans
leur grande bonté, baptisaient leurs futures victimes afin qu’elles soient
accueillis à bras ouvert au paradis. L’église, toujours dans sa grande bonté initiait
et initie toujours les très jeunes ouailles*aux plaisirs du fruit défendu. Les
grandes familles du dix-neuvième siècle dans leur grande générosité ont engrangé
des millions en créant des filatures et des mines de charbons afin que le peuple
s’épanouisse. La finance a pris la
relève, et s’efforce de trouver du travail pour tout le monde. daesh s’efforce
à rendre le monde meilleur. boko haram propose l’enseignement privée à de jeunes demoiselles (je refuse de mettre des majuscules)…
Au
final, « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. »
* A ce sujet, le film Spotlight est édifiant sur l’ampleur
du phénomène
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