Hier, j’ai appris que j’étais le père de quatre enfants.
Jusqu’à maintenant j’avais des doutes. Je ne doute pas de
la fidélité des mères, ni de la mienne. Quoique, il parait que je devrais. De
toute façon, un peu de plaisir n’a jamais fait de mal à personne. Il est
préférable de batifoler que de dénigrer son prochain. Je dérive. Je frôle le
hors sujet. Si je continue ainsi je vais me prendre une bulle. Je devrais avoir
des doutes. Ma femme est partie deux jours à paris et elle dort à l’hôtel. Elle a un alibi en béton, j’aurais préféré en
argile, c’est plus écolo. Stop !!! Je suis hors sujet.
Je reprends le cours de mes idées qui n’est pas
tumultueux. C’est la première fois que quatre enfants prétendent que je suis
leur père. Jusqu’à maintenant, j’avais échappé à la
terrible vérité, et j’avais gardé un peu d’espoir.
Avant d’avoir quatre petits monstres, j’en ai eu un, deux
et trois. Le quatrième a mis un certain temps
avant d'acquérir le langage. J’ai eu ainsi un sursis de trois ans qui a été prolongé d’un
an grâce au plus grand. Il oublie de temps à autre qu’il a un père. Je n’étais
pas contrarié, plutôt rassuré. Un enfant en moins à gérer est une responsabilité
allégée.
Mais hier, la terrible nouvelle est tombée. Ils m’ont
tous, sans exception souhaité une bonne fête des pères.
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