Actuellement, vous ne pouvez pas ignorer qu’une
manifestation d’envergure européenne se déroule sous vos yeux.
Je n’ai pas
encore regardé un seul match, et cela restera ainsi jusqu’à ce que cela
devienne obligatoire. Dans ce cas, il faudra m’attacher, et me maintenir les
yeux ouverts. L’évolution technologique et le transhumanisme nous permettront
dans quelques années d’assister à des matchs de foot et à d’autres attractions
de l’intérieur de notre crane. Nous nous n’en sommes pas encore là, et je
profite de ma liberté toute relative pour m’exprimer sur tous les sujets qui ne
me sont pas encore imposés.
Je n’ai rien contre le foot. J’adore pratiquer certains
sports et je comprends très bien que l’on puisse courir après une balle. J’ai bien aimé
jouer au horseball.
Cependant comme
vous l’avez deviné je ne suis pas un fervent supporteur. Cela n’a aucun rapport
avec toutes les histoires de frics, de magouilles, de dopages et j’en passe. Tous
ces sujets sont déjà assujettis à la presse. J’éviterais de m’appesantir dessus.
Cela ne les fera pas maigrir.
Je ne regarde pas
le foot, car je n’aime pas le foot.
Pourtant je ne suis pas insensible aux résultats des matchs.
Ce n’est point par patriotisme. Je suis français, j’aime la France, c’est même
certain. Mais je suis plus terrien que français.
Je n’ai même pas assisté à la finale de 1998.
J’avoue la raison pour laquelle je m’intéresse aux
résultats. J’attends avec impatience l’élimination de la France, car j’ai une
sainte horreur des klaxons qui raisonnent dans la rue, accompagnés de pétards
tonitruants. Tout ce vacarme réveille les enfants et moi-même.
Sincèrement si les matchs étaient programmés le matin de bonne
heure, j’apprécierai que la France gagne, sauf si le match se terminait à l’heure
de la sieste.
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