Les publications deviennent rares. La responsable est la
paresse. Elle est due à de petites vacances que nous prenons en famille. Nous
sommes dans un pays où le soleil existe. Le soleil y côtoie la mer ainsi que de
nombreuses îles.
Nous savourons ce moment de bonheur. C’est pour cela que
les écrits s’éparpillent. Cependant, j’ai écrit un texte vite fait l’autre
matin. Je le mets dans la boite.
J’ai la tête aussi
vide qu’une bouteille de pinard après un repas bien arrosé. Depuis que j’ai
arrêté de picoler, je dîne sous la pluie. Ces temps-ci je suis gâté, avec tout ce qu’il tombe, je me
tape un repas bien arrosé avec les pieds dans l’eau. Malheureusement les
invités se font aussi rares que les idées. Pour me consoler je picole de
nouveau.
Ma femme ne supportant
plus les repas doublement arrosés est partie avec mon nègre. Je me tape
maintenant l’écriture de mes textes sous la pluie. Heureusement que j’ai un
clavier water plouf.
Afin de contenter le lecteur, j’ai acheté sur le web un
paquet d’idées lyophilisées. Je vous garantis que c’est une escroquerie. Le
mode d’emploi est en japonais et les idées sont agencées comme les mangas du
même pays. Et avec l’eau qui tombe, le contenu est tellement dilué que les idées
sont transparentes.
Antonin se réveille, les écrits se liquéfient.
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