une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







dimanche 19 février 2012

Quelques vieilles nouvelles.


Le fond de la citerne est récuré. Plus aucune saleté ne souille les parois. Il suffit de patienter qu’une petite averse de quelques jours remplisse le réservoir. Ensuite les articles du blog paraîtront plus régulièrement. L’eau ne sera plus polluée, elle sera claire, cristalline et pure, comme de l’eau de source, la pureté de l’innocence. Les chroniques auront un air de candeur.
Ne tuons pas l’ours avant d’avoir vendu la peau. Comme quoi avec le temps, certains proverbes doivent s’inverser pour coller le plus parfaitement aux changements de société. Les pluies ne sont pas prêtes d’arriver. La vie est trop chiche en éléments régénérateurs. L’actualité journalistique reste l’actualité avec ses répétitions incessantes, insignifiantes et soporifiques. C’est dommage, car il y a tant de sujet à traiter. L’élection présidentielle est d’un triste à mourir. Les journalistes posent des questions avec des gants afin de ne pas écorner la langue de bois, alors que l’usage de la tronçonneuse et la scie égoïne pour les écolos, serait beaucoup plus incisif.

Je reprends l’écriture après une interruption due à des tâches ménagères qui consistaient à retirer des tâches sales.
Aucune pluie n’a humidifié la citerne. Ce soir nous sommes invités par des amis d’Anneso. Ils sont tous cavaliers de la tête aux pieds ou de la bombe aux bottes. J’espère que les sujets de conversations ne seront pas qu’équins, mais parfois coquins.

Aucun élément coquin n’égaya la nuit dernière, qui est contenue dans l’interligne précédent. Elle fut très courte, Antonin, atteint à son tour par un virus vagabond, lutta toute la nuit dans le but de l’expulser. Son arme est le chant. J’ignore si le virus y laissa des plumes, cependant sa mélodie nocturne réussit à nous extirper de nos rêves et du lit.

Pendant que nous luttons contre le froid, les microbes et les vocalises d’Antonin, deux jeunes décadents dont l’un est mon neveu se prélassent au Maroc. Tout fout le camp ! Même les jeunes !   http://la-comete-du-desert.blogspot.com/

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