Ce matin j’ai oublié de me réveiller. Pour être dans
la transparence, j’ai oublié d’activer le réveil qui me sert de téléphone et de
masseur vibro que ma femme utilise lorsque son épisio lui rappelle ses
accouchements. Cela n’a pas d’importance, j’ai quelques textes d’avance achetés
à un congolais clandestin qui voulant émigrer en chine, a atterri place Beauvau
à Paris. J’ai déjà fait un copier-coller et hop tout est déjà posté sur le
blog.
Le jour d’aujourd’hui est vendredi. Ne regardez pas
vos calendriers, vous n’êtes pas vendredi et moi je ne suis pas Robinson.
D’ailleurs je n’ai aucune idée du jour qu’il est lorsque vous lisez le texte.
Normalement je n’ai pas besoin de réveil pour me
lever, mes deux jambes me suffisent. Cependant le changement d’heure à perturbé
mon horloge interne qui ne fait pas téléphone. Je suis comme les poules, mon
cycle naturel est en harmonie avec le lever et le coucher du soleil : je
dors beaucoup en hivers et très peu en été.
J’ai subi quelques désagréments à imiter les poules.
J’ai un peu de mal à marcher. Je n’ai pas mal au genou. Juste que le coq me
prend pour une de ses compagnes. Je pourrais lui dire que je suis un mâle. Mais
lorsque je vois les peignées qu’ils se collent entre eux je préfère m’arracher
les plumes et me raser la crête. Mes déboires ne s’arrêtent pas là. Le fermier
exige que je ponde des œufs. Au début je ne pondais pas et je ne ponds toujours
pas. Alors il me palpe les fesses en marmonnant.
- Celle-là, pondra jamais. Dimanche, elle finira en
poule aux pots.
Je hais Henri VI. Pour éviter de baigner en
compagnie d’une farce, je vole les œufs de ma voisine. La pauvre c’est elle qui
passera à la casserole.
Le problème
est que si je continue comme cela il ne restera plus que le coq et moi dans le poulailler.
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