une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







mercredi 18 août 2010

Aujourd'hui, nous avons le mauvais temps du pays de Caux. Le soleil est présent. Tous les cauchois sont à l'abri sous leur parasol qui sert aussi de parapluie. Les plus riches ont une combinaison anti UV.


La peau du cauchois est très sensible aux rayons du soleil. Cela est dû à la rareté de ce dernier. Une peau qui ne connaît pas les doux rayons de l'astre de la vie brûle immédiatement. Je connais des enfants d'autochtones âgés de cinq ans, qui connaissent le mot soleil et qui ne l'ont jamais vu !

Le terme canicule, ici, est inconnu. Ce qui pose un problème aux caisses de retraite, le taux de mortalité des personnes âgées est dix fois moins important que dans le reste du pays. D'ailleurs, les hommes politiques des années soixante dix avait déjà cerné la catastrophe, et avait donc installé deux centrales nucléaires à proximité. Malheureusement pour eux, la pomme de terre cauchoise est un bon antidote contre les radiations, et les vieux vivent toujours longtemps.



Je suis un peu paresseux, je délaisse les travaux d'entretien du bateau. Veux-tu bien m'excuser Avel Vat ? Je préfère profiter de ma petite famille que je vais quitter dans quinze jours.

Actuellement, nous sommes trois à vivre dans le bateau. Louise, sa mère Anne So, ainsi que moi-même. Mes deux autres enfants sont avec leur mère. Nous sommes une famille décomposée recomposée.
Elle est belle la vie !
les trois petits cochons
                                                
Mon fils Vivien sera le seul à m'accompagner. Sa sœur ainée, Ninon, est davantage attirée par les copains et les copines que par les grands espaces. Elle restera avec sa mère et Jean, grand marin lui aussi. Louise et sa mère resteront aussi. Elles me rejoindront de temps à autre en fonction de mes escales.

La maman de Louise?


Pardon Capitaine.


A bientôt

1 commentaire:

  1. c'est la première fois que j'ai un livre écrit rien que pour moi ! As-tu donné ton adresse de blog à d'autres personnes, Fred ? Donne-la à Jérôme Bis et Pascal, je me sentirai moins seule. ça part bien, ce petit blog, maintenant, place aux interviews des protagonistes, en vidéo. Allez au boulot ! Et bises à vous tous !

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