une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







jeudi 7 octobre 2010

un oubli réparé

j'ai retrouvé le texte qui avait été dévoré par ma clé USB. je le colle sans rien changer.

Coucou me revoilà. Veuillez pardonner ma longue absence, c’est un fait totalement indépendant de ma volonté.
 Nous sommes dans un état totalitariste. La censure est appliquée systématiquement en dépit de la vérité et du bon sens. Evidemment je ne me permets pas de faire une allusion à votre gouvernement. Je parle du mien, qui est représenté par un mythomane, qui lorsqu’il est en état répond à la sonorité frèèd.
Je profite de son sommeil pour relater la traversée de la façon la plus objective possible.
A vrai dire je me suis éclaté comme un malade, du moins  les première vingt-trois heures. Tout cela dans l’harmonie de la glisse. Jamais je n’ai dévié une seul fois de mon chemin, bien que quelques vagues vicieuses aient tenté de me pousser à la faute. Je bondissais sur les crêtes, me couchais sous l’attaque latérale d’une lame, me redressais pour être de suite soulevé par la poupe, là, je lâchais tout et je démarrais un surf endiablé. Bon ! J’exagère un peu. Je reconnais que pour une fois dans le bateau tout était impeccablement rangé.
 Puis, comme vous le savez déjà, le reste ne fut qu’une longue traversée au moteur.

J’ai eu une compensation, la tête du skipper. Déjà que les jours précédents la traversée, il passait ses journée sur les toilettes. Mais, là, lorsqu’il s’est retrouvé au milieu de nulle part sans un pet de vent. Je l’ai vu dans un état impossible à décrire. Si, il me vient une comparaison. Si mes voiles étaient dans la même condition, elle s’effriterait. Depuis qu’il est parti de Saint Val, il a perdu au moins cinq kilos. Une petite nature, ça veut jouer au marin, et ça pleure sa mère au milieu du golfe de Gascogne.
 Je suis vache avec lui, je l’aime bien quand même, il a ménagé mon moteur, et a essayer toute sorte de configuration de voile, dont une sympathique ;
Deux génois en ciseaux tangonnés, le premier avec le tangon, le deuxième avec la bôme de grande voile ferlée. La bôme est collée contre les haubans et maintenue fermement, au bout de celle-ci une poulie, et hop le tour est joué.

Il n’est pas possible Avel Vat, dès que j’ai le dos tourné, il devient médisant. Moi peur ! Je suis un homme, un vrai un dur de dur. Mais je veux quand même ma maman.

2 commentaires:

  1. vite vite les photos !!!! bonne soirée en attendt la fenêtre météo qu'enfin Eole vous pousse

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  2. La pensée du jour : "Avouer avoir peur, c'est faire preuve de courage. Nous ne sommes que des hommes."
    Vivien, comme tu t'ennuies et que tu es en avance sur tes cours du cned, tu peux faire une dissertation sur cette pensée...Avel Vat transmettra.
    Bises à toi et Freddy

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