une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







lundi 11 avril 2011

Pénitence à Peniche

Où en sommes-nous ?
Où sommes-nous ?
Avel Vat n’a pas réussi à me convaincre. La destination des Açores aurait eu l’avantage de clore le tout petit périple, par de la haute croisière. Cependant, les épaules du capitaine sont beaucoup frêles que son ambition. Nous allons prendre le chemin du retour en espérant qu’Eole soit d’accord. Nous longerons donc les côtes du Portugal.
J’ai hâte de rejoindre la Bretagne, ses côtes déchiquetées, mais hospitalières, ses ports d’échouage, ses vents tempétueux et souvent amicaux, son soleil radieux. Ici, les vents de force modérés n’existent pas. C’est soit pétole, soit force sept. Lorsque la  houle dépasse trois mètres, (quatre-vingt pour cent du temps) l’entrée dans la moitié des ports est dangereuse.

L’absence d’Anneso qui a toujours été difficilement supportable, est maintenant insoutenable. Mes filles me manquent.
Vivien  commence à trouver les cours du CNED dur à gérer. Il aimerait rencontrer des ados de son âge, qui se font cruellement désirer. Il rêve de se réfugier dans les bras de sa petite maman, et accessoirement dans ceux d’une petite copine.
Bref, nous désirons rentrer.


Les rencontres de port reprennent. Nous croisons quelques voiliers qui descendent vers les Canaries ou Madère. D’autres, tel que nous essayent de remonter.

Nous sommes toujours à Peniche, où comme d’habitude, nous attendons la fameuse fenêtre météo.
Un peu tristounet comme article, non plutôt déprimant, n’est-ce pas ?
Promis, la prochaine fois, nous serons fous de joie, rien que d’y penser, je renais dans la peau d’un chien et j’ai la queue qui frétille.
A bientôt !

1 commentaire:

  1. propositions:
    1)tu mets des roues à avel vat jusqu'à Nantes
    2) tu demandes à Vivien de souffler sur les voiles
    3) t'attrapes une baleine qui tire avel vat
    4) tu demandes à quelqu'un d'aguerri de faire la traversée avec toi et Vivien par les vents des açores, solution qui me semble la plus
    pertinente...Bon je pense que tu dois ruminer tout ça. J'aurais aimer t'aider mais la mer ça me donne le vertige de l'infini. Courage et bises à tous les deux.

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