une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







jeudi 2 juin 2016

Elle m’a trahi.





Quoi écrire aujourd’hui ? Je pourrais rebondir sur le sujet d’hier, mais ce midi j’ai trop mangé. Je rebondirai autant qu’une bouse s’écrasant dans la verte prairie. Je suis scotché, je n’ose pas rebondir sur l’idée susdite, j’ai trop peur de m’y enliser. Je vous ordonne de stopper votre lecture maintenant.

Enfin libre ! Quels sentiments de plénitude, enfin une écriture sans auto censure. Pouvoir écrire sans lecteur est un havre de liberté. Je puis écrire toute les idioties sans craindre d’être jugé.  J’écris même un palindrome : ici. Si j’avais eu des lecteurs je n’aurais pas osé. Et si par hasard un irréductible aurait osé traverser la verte prairie et ses nombreux obstacles, il serait stoppé net par le palindrome.

Les écrits m’endorment, et depuis hier j’ai le moral qui a des flatulences. Depuis une semaine je fais suivre Anneso. Je sais qu’elle a un amant mais elle refuse de me croire. Elle est certaine d’être fidèle et elle prétexte que je suis un paranoïaque congénital. Moi qui suis aussi pure qu’un agneau qui vient d’être abattu dans les non respects de la charte, tout cela pour finir en côtelettes. Je regrette de l’avoir fait suivre. Maintenant je connais la vérité, et elle me fend le cœur. Comment a-t-elle pu oser commettre une telle infamie ? Oh lecteur absent ! Veux-tu bien m’excuser de répandre sur cette page tout la bile que mon indignation vomit sur le clavier. Je suis exsangue, je rampe telle une limace, je laisse une trainée de repas ingurgités. Je n’ai plus de force, l’énergie me manque pour continuer à vivre. Maman j’ai besoin de ton sein pour me réconforter.
J’ai la preuve: Infamie


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