une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







vendredi 17 juin 2016

L’homme nait bon, mais la société le corrompt



Jean jacques Rousseau écrivait il y a bien longtemps, d’ailleurs je crois qu’il en est mort : « l’homme nait bon, mais la société le corrompt ». Cette phrase que tout le monde connait m’interpelle.
Remontons de quelques années, à l’époque où les supermarchés et les routes n’existaient pas. Quelques hommes bons, vivent dans la nature, seuls et  sans lien social. Un tigre à dents de sabre passe par là. Il croque un homme bon. Il dit : l’homme est bon. Il les bouffe tous.
Le tigre croise quelques hommes mauvais qui vivent sur la colline voisine : il en croque un, il le recrache en râlant : beurck ! Il est immangeable.
L’homme bon n’aurait pas subsisté sans société. L’homme mauvais a subsisté, et afin d’être un être supérieur a créé une société. Les deux sociétés ont cohabité sur terre. Jusqu’au jour où elles se sont rencontrées. Les mauvais ont massacré les bons qui ne comprenaient pas que l’on puisse prendre plaisir à la tuerie. Cependant les bons n’étaient pas con, ils se sont fondu dans la masse afin d’être invisible. Dès qu’ils sortent la tête, ils se font zigouiller. Par exemple : Jean Jaurès qui était pour la paix. L’affrontement aurait commencé, il y a un peu près quarante mille ans, entre l’homme de Neandertal et l’homo sapiens sapiens.
 L’homme a colonisé la terre, parfois sur de frêles esquifs. En Amérique du nord, il paraîtrait que des survivants des hommes bons auraient fondé quelques sociétés. Lorsqu’ils combattaient entre eux, le fait de  recevoir un coup dans le dos était le pire déshonneur et signifiait la défaite. Peut-être même que la mort était préférable à ce déshonneur. Comme quoi l’homme bon pouvait-être cruel. L’homme blanc ou l’homme mauvais, ne comprenant rien à leur tradition, les a exterminés. C’est bien dommage. Car si leur civilisation avait pris le pas sur la nôtre. Les génocides et autres massacres n’auraient été que des tapes dans le dos.
Cependant ne soyons pas négatif. Les catholiques dans leur grande bonté, baptisaient leurs futures victimes afin qu’elles soient accueillis à bras ouvert au paradis. L’église, toujours dans sa grande bonté initiait et initie toujours les très jeunes ouailles*aux plaisirs du fruit défendu. Les grandes familles du dix-neuvième siècle dans leur grande générosité ont engrangé des millions en créant des filatures et des mines de charbons afin que le peuple s’épanouisse. La finance a pris  la relève, et s’efforce de trouver du travail pour tout le monde. daesh s’efforce à rendre le monde meilleur. boko haram propose  l’enseignement privée à de jeunes demoiselles (je refuse de mettre des majuscules)…
 Au final, «  tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. »


* A ce sujet, le film Spotlight est édifiant sur l’ampleur du phénomène

 

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