une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







vendredi 15 octobre 2010

Enfin, nous avons passé le Cap Finestère.

Vivien surfant sur internet
une place de Corona
Nous avons un nouveau compagnon : Rolland, un anglais naviguant en solitaire.
A la votre !

La place après le Pub
Un aperçu de la flotille.
Nous étions sept voiliers en mer

Un angais solitaire nous accompagne.


2m ! 2m50 !

Avel Vat sortant de Corona
Vous ne rêvez pas !
C'est bien le drapeau canadien.

nous...

savourons...

Ce cap mythique

Après le cap, une petite bouffe.
Un nouveau poisson pêché par David.
Quatre nations sont représentées.


Bon, nous revoilà ! Nous n’avons pas encore entamé la traversée de l’atlantique. Nous avons caboté le long des côtes de l’Espagne, comme vous avez pu le voir sur le mouchard qu’Anneso m’a greffé à même la peau.

Vivien ! Descend !

Avel Vat au départ de la Corogne

les Iles Cies

J'ai hésité, puis je l'ai laissé passé.

Un jour je prendrais le temps de visiter la Galice.
Un voisin de ponton

Un autre voisin de ponton,
pas dans le même style.
Un ferro ciment.
s'il est encore là, c'est qu'il est indestructible.
un ferro ciment mal construit se désagrège.
un ferro bien construit, c'est le rocher qu'il rencontre par inadvertance qui se désagrège.
J’ai repris goût à la navigation à la voile.

NOUS AVONS EU DU VENT !!

Entre la Corona et Camarinas, le vent soufflait entre 15 et 20 nœuds. La moitié du trajet s’est effectué voiles en ciseaux (la voile de devant d’un côté, celle de derrière de l’autre). Le régulateur d’allure (appareil dirigeant le voilier avec la force du vent et de l’eau, qui n’utilise en aucun cas l’énergie électrique) a assumé son rôle, sans une seule défaillance.

Comme dirait David :
The ferry's man

Entre Camarinas et Muros, le moteur et les voiles ont travaillé en alternance. Entre Muros et Baiona, même partage, en plus musclé.
A Muros, nous étions à l’ancre. Le vent soufflait à 12 nœuds, un petit force trois. Comme d’habitude, par précaution, je prends un ris (réduction de la voile) avant d’appareiller. A  peine avons-nous fait un demi mille que le vent forcit et m’oblige à prendre un deuxième ris. Deux minutes après, je prends le troisième. Trois minutes passent et je roule entièrement le génois et nous marchons à une bonne vitesse entre 5 et 6 nœuds. Nous sommes poussés vers le large, ce qui est une bonne chose, nous n’allons pas vers les cailloux, mais par contre nous ne pouvons pas nous mettre à l’abri. Pendant que nous sortons à vive allure de la ria, nous voyons tous les chalutiers prendre le chemin inverse. Cette image ne me rassure pas. Mais un signe me donne un double espoir, les goélands suivent les bateaux de pêche. Il n’y aura pas de grosse tempête car dans les cas extrêmes, les oiseaux aussi désertent la mer, et si les oiseaux suivent les pêcheurs, c’est que ces derniers ont terminé et nettoient le poisson.
Nous sortons de la baie toujours à vive allure, le vent ne forcit pas, il se maintient entre 24 et 26 nœud en apparent, donc en réel : 30 nœuds : un petit force 7. Je ne m’inquiète pas pour l’état de la mer, c’est un vent de terre. Il n’aura pas le temps de lever une grosse mer.
Vivien est impressionné par la vitesse du voilier avec une si petite voile. Par contre, il semble être resté totalement indifférent à la force du vent et à la blancheur de la mer.
Vivien a pris une photo de son père barrant dans 25 noeuds de vent.
Lorsque nous arrivons plus au large, j’aperçois des « pêcheurs qui pêchent ». Je suis de suite rassuré. Effectivement, une demi-heure plus tard, le vent mollit et finit par tomber totalement. Le moteur prend la relève mais avec beaucoup moins de vélocité. Puis une heure après, rebelote, au moment pile où je retire le dernier ris, le vent reprend de la vigueur et cinq minutes après, j’ai deux ris dans la grande voile et le génois à moitié roulé. Nous progressons à presque sept nœuds vers notre destination. Le vent est au bon plein (presque en direction du nez du bateau). Nous gitons mais cela est sans importance car nous avançons. Le pilote ne pouvant plus barré, je le remplace et savoure le moment.
Vivien, auparavant quand le vent soufflait de l’arrière, barrait Avel Vat avec brio. La météo annonçant : pas de vent. Je n’avais pas jugé utile d’installer le régulateur d’allure.
Nous avions quarante milles à parcourir, grâce au vent, en trois heures, nous en avions effectué la moitié.
 Le petit voilier Eileen Of Avocat a subi les mêmes conditions que nous.
Les prises de ris ne sont pas toujours évidentes,
surtout sur les petits bateaux

5 commentaires:

  1. Cela ne rigole plus à la barre par 25 noeuds. Très belle photo Vivien.
    Moi aussi je pars en voyage .... en avion ....et chez les chinois.
    Je vous retrouve dans 10 jours. Bonne descente le long des côtes portugaises. Profitez-en bien. Bye. Stéphane

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  2. Ma dame ! Cé plu voyage sol y terre. Cé col o ni de va quance. Quand vent y a, tout va ! Cé fini stère a doncque.

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  3. Merki merki ! pr ces belles photos Yayou est arrivé à la marina près de Porto ( entrée sportive ,ils ont eu chaud !!!) mais Yayou n' a pas eu trop bobo , un peu mal au nez ??? ...un voisin de ponton les a aidé à "réparer".. A distance je ne peux préciser ... Bonne continuation , mon mousaillon retrouve le plancher des vaches à Carcassonne , mais vous ramène avec vous ds son coeur emerveillé par ces riches rencontres , nous vous suivrons encore et encore sans nous lasser de vos voyages , une bise à tous ...

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  4. confusion et rectificatif !!! ce ne doit pas être le" nez" de Yayou mais son derrière !!! suis-je bête !!! puisque c' est à l' appontement, à moins qu'il soit amarré babord ou tribord .. je ne sais pas ...en tout cas + de peur que de mal .. vs en saurez + à la marina de Porto si vs les rejoignez .. Bon Papa il faut faire une photo de Vivien à la barre... @+

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  5. Louise et moi sommes très impressionnées et très très heureuses que vous ayez passé ce cap car ça signifie : ça y est, on va se retrouver ! par contre, je ne suis pas sûre du moyen de transport : avion ? voiture ? je pense que le vélo sera plus sûr, pas besoin de carburant ! Mon coeur, ici, c'est la grève ! Ne t'inquiète pas, on est super motivées pour pédaler.
    J'embrasse nos 2 petits marins mais j'embrasse aussi tout le monde qui surfe sur le blog, et à qui je n'ai pas donné de nouvelles dps qq temps, par manque de temps !

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