une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







mardi 13 décembre 2011

Le salaire des politiques.

Hier le blog a encore dérivé vers des terres nauséabondes. Il a trainé dans la boue nos dirigeants, sans qu’ils puissent répliquer. Pourtant ils se décarcassent pour nous, luttent avec l’énergie du désespoir contre la crise et les inégalités sociales. Armés d’un simple stylo, ils pourfendent les multinationales.
Je retire tout ce que j’ai pu dire au sujet des hommes politiques, je m’agenouille devant eux et leur lèche les orteils.
- Pardonnez-moi, oh nobles seigneurs ! De ma vilénie, je ne suis qu’un mécréant. Je mérite la bastonnade.
Le président, les ministres, les députés, les sénateurs… travaillent à longueur d’année pour un salaire de misère. Pour certains, ce ne sont que de simples indemnités.  

Qui payent ces braves gens ? Ne serait-ce pas le contribuable ? D’après mes informateurs, il semblerait que oui. Si les citoyens versent un salaire, ne sont-ils pas les patrons des gouvernants ?
Ce qui induirait que les dirigeants seraient les salariés du peuple. Le salarié n’a-t-il pas une obligation de résultat envers son patron ? Un employé qui se la coule douce, ou un ouvrier qui ne respecte pas son contrat de travail verra la porte de l’entreprise s’ouvrir et se refermer à jamais. Alors pourquoi les électeurs acceptent que des hommes politiques qui ne tiennent pas leur promesse (lesquelles peuvent être considérées comme un contrat de travail) continuent à exercer leur mandat jusqu’au bout ? N’y a-t-il pas faute grave ? Une telle faute dans n’importe quelle entreprise entrainerait un licenciement sans indemnité.
Et pourquoi ne pas fixer un salaire minimum, et ensuite le compléter par des primes basées sur le résultat. Beaucoup d’entreprises fonctionnent sur ce principe. Il  n’y a pas de raison qu’un politique incompétent touche un salaire sans rapport avec son travail.

Mince, cela devient une addiction de taper sur les politiques. Je vais devoir consulter de nouveau un psychanalyste. Promis, juré, le prochain article sera apolitique. Je deviserai sur les interactions entre la grenouille est le nénuphar, lors de l’envol du batracien.

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