une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







lundi 15 avril 2013

Le danger des comparaisons



Ce matin j’ai oublié de me réveiller. Pour être dans la transparence, j’ai oublié d’activer le réveil qui me sert de téléphone et de masseur vibro que ma femme utilise lorsque son épisio lui rappelle ses accouchements. Cela n’a pas d’importance, j’ai quelques textes d’avance achetés à un congolais clandestin qui voulant émigrer en chine, a atterri place Beauvau à Paris. J’ai déjà fait un copier-coller et hop tout est déjà posté sur le blog.
Le jour d’aujourd’hui est vendredi. Ne regardez pas vos calendriers, vous n’êtes pas vendredi et moi je ne suis pas Robinson. D’ailleurs je n’ai aucune idée du jour qu’il est lorsque vous lisez le texte.
Normalement je n’ai pas besoin de réveil pour me lever, mes deux jambes me suffisent. Cependant le changement d’heure à perturbé mon horloge interne qui ne fait pas téléphone. Je suis comme les poules, mon cycle naturel est en harmonie avec le lever et le coucher du soleil : je dors beaucoup en hivers et très peu en été.
J’ai subi quelques désagréments à imiter les poules. J’ai un peu de mal à marcher. Je n’ai pas mal au genou. Juste que le coq me prend pour une de ses compagnes. Je pourrais lui dire que je suis un mâle. Mais lorsque je vois les peignées qu’ils se collent entre eux je préfère m’arracher les plumes et me raser la crête. Mes déboires ne s’arrêtent pas là. Le fermier exige que je ponde des œufs. Au début je ne pondais pas et je ne ponds toujours pas. Alors il me palpe les fesses en marmonnant.
- Celle-là, pondra jamais. Dimanche, elle finira en poule aux pots.
Je hais Henri VI. Pour éviter de baigner en compagnie d’une farce, je vole les œufs de ma voisine. La pauvre c’est elle qui passera à la casserole.
 Le problème est que si je continue comme cela il ne restera plus que le coq et moi dans  le poulailler.

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