une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







dimanche 8 mai 2011

AAAAAAAAAAAAAAAAAA ( idée originale de Vivien)

Promis, juré, craché je ne parlerai pas du presse-étoupe.
Quel va être le sujet du message ?
Au départ le Blog était avant tout un blog de voyage. Le voyage a pris un virage un peu serré et s’est enlisé à Lisbonne.
Premièrement : si un jour je repars. Le début du voyage commencerait en mai. je profiterais du beau temps et des vents portants générés par l’anticyclone des Açores pour atteindre les canaris avant les nuits courtes et le froid glacial et les dépression hivernales et les grosses vagues et les vaches écumants la crête de la houle et les marrons chauds, ouf ! Un esprit supérieur dont j’éviterai de citer le nom pour échapper aux polémiques, m’a susurré dans l’oreille droite, la gauche est pleine de cérumen, que ce ne sont pas des vaches qui chevauchent les vagues. La conversation a été interrompue. Donc, J’ignore quel animal est assez téméraire pour pratiquer l’équitation en plein hiver sur  la houle.

Deuxièmement : je ne partirais plus seul avec un gamin. C’est trop de responsabilité pour un seul homme. Ce qui ne nous pas empêcher de passer de superbes moments

Troisièmement : je partirais avec Anneso et les enfants, ainsi je ne serais pas pressé de les retrouver.

Quatrièmement : comme je l’écrivais hier. J’installerais un moteur plus puissant, à moins que je ne sois pas pressé, dans ce cas, j’attendrais tranquillement les vents portants.

Cinquièmement : je n’aurais pas de destination. J’irais où le vent veut bien m’emmener. J’ai été prétentieux en programmant un tour de l’atlantique.

Sixièmement : les messages sur le blog auraient une tendance plus descriptives. Je décrirais la couleur de la mer, l’odeur des étapes, le goût du coca au Portugal, l’ambiance des ports, l’arôme des portugaises et le froufrou de leurs dentelles. Je mentionnerais l’horaire d’ouverture des ports et des discothèques attenantes, le goût du sable mélangé au chorizo sur la plage, le service après-vente des boulangeries, la cadence de la houle, le tempo des battements d’aile des fous de Bassan,  la folie meurtrière des poissons qui nagent en pleine tempête. Je peindrais le sifflement du vent dans les haubans, la voix suave des marchandes de poissons, mes visions après une longue nuit de navigation dans les bars de Porto, les crachats des portugais dans la rue (c’est une tradition).

Septièmement : une antenne satellite de télévision intégrera au même titre que le GPS le radar et autre babiole, les équipements indispensables. Tf1 me manque atrocement. Je ne veux plus penser. Je veux de la nourriture prémâchée et prédigérée. NON ! Je ne voyagerais plus. Je me vautrerai dans un fauteuil en ingurgitant des litres de Kro et laisserais le petit écran abrutir mon esprit.

Huitièmement : je serais plus rationnel dans mes écrits. Je donnerais des conseils de navigation. Je conseillerais tel port, flinguerais d’autre port. Je pourrais le faire. Mais mon analyse va à l’encontre des valeurs majoritairement exprimées dans les sites de voile. N’aimant pas la polémique je m’écrase comme un vulgaire  fer à repasser qui tenteraient de voler.
Nous n’avons pas la même notion de l’accueil. Je suis sensible à l’accueil naturel,  non à l’accueil qui devient un service. Sur toute la navigation ; il y a trois port qui sortent du lot : Ploumanac’h, Cudillero, et Alhandra. Je reconnais que ses trois ports n’avaient aucun sanitaire. Par contre, nous avons été accueillis à bras ouvert. Sauf Ploumanac’h, où nous n’avons rencontré aucun responsable du port, donc pas le code des douches.
Un port par pays.
Ils vont tellement vite

Le temps que je photographie les îles Cies

Ils étaient devant.

Neurasthénie, quand tu nous tiens

Les vestiges sont une bonne antidote

La preuve que j'ai tapé avec le nez

L'air sceptique de Vivien qui n'a aucun rapport avec le bordel dans sa chambre.

mais, plutôt un rapport avec le comportement de son père.

Nous avons retrouvé la maman de Vivien. Elle s’était égarée. Elle était aux étangs du Canada à Beauvais. Un problème de GPS l’avait induit en erreur. Elle attendait toujours son chouchou d’amour. Vivien en apprenant la bonne nouvelle a pleuré de joie et en a profité pour demander une augmentation de son argent de poche.



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