Des personnes se sont inquiétées des risques que j’avais pris avec mon fils. Rassurez-vous. Nous n’avons pris aucun risque. Aucun bateau n’a coulé pour un presse étoupe qui fuit. Sauf au port, quand le propriétaire est absent.
Cependant, la fuite devenait conséquente. Le moteur et les organes électriques étaient aspergés d’eau de mer. Les connections électriques adorent.
Dans un article précédent je parlais de l’effet boule de neige.
L’autre soir en rentrant sur La Corogne, en démarrant le moteur je me suis aperçu que l’eau de refroidissement n’était plus rejeté, donc par une longue déduction et une réflexion très approfondi. Je me suis dit ;
- Si l’eau ne sort pas, c’est qu’elle n’entre pas.
Il devait y avoir un OFNI qui bouchait l’entrée d’eau. Le filtre était propre. Prévoyant, à bord j’ai un long câble qui sert à déboucher les tuyauteries et autres moyens d’évacuation d’une maison traditionnelle. Le problème a été résolu en cinq minutes et n’avais aucun rapport avec le presse étoupe.
En bateau nous sommes exigeants. Nous râlons quand l’eau de mer pénètre et nous pestons quand elle n’entre plus.
Cet incident a confirmé qu’en navigation, il est prudent de partir avec zéro problème. Car ils n’ont pas besoin de l’intervention humaine pour naître.
J’ai eu aussi un coup de téléphone de Rome. Le Pape voulait une confirmation de notre rencontre avec dieu. Car notre aventure entre dans la catégorie des miracles. Cependant lorsque je lui ai décrit Dieu. Il m’a raccroché au nez.
Oui, hier, j’ai oublié de préciser que dieu était tout vert avec des antennes partout et des yeux aussi. Je lui avais part de ma réflexion, il m’avait répondu :
- Bande de petits mécréants, vous vous croyez les seuls dans l’univers. Il y d’autres vies, et des vies autrement plus intéressante que la vôtre. Là-bas, je ne suis pas un prétexte pour exterminer ou asservir. Vous ne croyez pas en moi, Vous vous servez de moi. Donc, je suis leur image.
Je cesse de retranscrire ses commentaires désobligeants. Dieu ne connait pas suffisamment l’homme pour se permettre de le juger. Nous sommes ce que nous sommes. Nous ne voulons que le bonheur de nous-même. Les autres, ils n’avaient pas à naître là, où ils sont nés.
Je viens d’apprendre que Maïna, Marine et Jean Claude était arrivé en France sans problème.
PS : Quelqu’un pourrait prévenir la mère de Vivien, qui nous attend toujours à Camaret.
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