une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







samedi 7 mai 2011

Auto flagellation


Quoi de neuf ? Que puis-je bien écrire ?
Je n’ose plus parler du presse étoupe. De nombreux lecteurs se plaignent de la constance du sujet. Au prix de l’abonnement ; ils aimeraient avoir la possibilité de lire des articles sensés et intéressants.
Pourtant, j’ai essayé d’élever le niveau de mes écrits, en dissertant sur la présence de dieu, des moustiques ou de la météo. Mais cela ne vous suffit pas. Vous désirez encore plus. Bien évidemment, je n’ai jamais abordé le sujet du presse-purée, ni du presse-bouton. Je viens de constater que j’orthographiais mal le mot presse étoupe, j’oubliais à chaque fois le tiret. Je demande aux intégristes de l’orthographe de bien vouloir me pardonner.
Vous ne me pardonnez pas ! Je suis obligé d’écrire le mot plusieurs fois. Quoi ! En tapotant sur les touches avec le nez. Pitié ! Tout sauf ça. J’ai un petit nez, il est fragile et couvert de couperose : le vin rouge. Bon j’accepte :
Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe. Presse-étoupe.
J’ai le nez en sang. Cependant je suis fier d’avoir mené ma tâche jusqu’au bout.
Je ne suis pas fâché avec l’orthographe, c’est elle qui est fâché avec moi. Je me suis toujours évertué à l’apprivoiser. J’ai même appliqué à la lettre les consignes du renard dans le petit Prince. Elle est restée sauvage et totalement hermétique à mon amitié. J’ai encore le souvenir des dictées interminables qui jalonnèrent mon cursus scolaire. Je pleurais à chaudes larmes. Les feuilles imprégnées de ma tristesse ne retenaient plus l’encre et un zéro couronnait mes tentatives d’approches.
Encore maintenant, elle me rejette. Elle refuse mon amour. Elle reste drapée dans son austérité, refusant de copuler avec un farfelu du gribouillage. Dommage, notre union aurait pu donner naissance à une écriture irrationnelle.

Horreur ! Je viens de voir un Ovni (c’est une marque de voilier) quitter un ponton en reculant dans 25 nœuds de vent. C’est injuste, Avel Vat ne peux même pas y penser. Même en marche avant. Promis, juré, si jamais un jour j’ai les moyens, j’offre à Avel Vat un moteur permettant de naviguer contre un vent modéré à cinq nœuds de moyenne.

Vivien ose prétendre que j’ai utilisé le copier-coller pour exécuter ma punition. Ne le croyez surtout pas.
 Je viens de le surprendre à essayer de taper avec le nez à la place d’apprendre ses cours du CNED. Nous nous occupons comme nous pouvons. Il vient d’écrire presse-étoupe avec le nez.
- Félicitation mon fils ! J’espère que ta dextérité nasale sera bénéfique pour le passage en quatrième.

 Dehors le vent souffle entre 20 et 30 nœuds alors que les fichiers gribs annonçaient un vent de quinze nœuds. Nous sommes samedi, et il est dix heures du matin.

Promis, au prochain article, je ne vous parlerai pas du presse-étoupe. Entre nous, je sens un piège genre Figueira. J’espère me tromper.

Vous pouvez apercevoir Avel Vat
Ici les canons sont en libre-service

Non ! Vivien ne tires pas !

L'imbécile ! Il a coulé les bateaux

Oui, c'est ça, caches toi.

Pardon, mon fils, je me suis trompé de photo.


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