une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







dimanche 15 mai 2011

Statu quo

Dimanche 15 mai.
Nous devrions être rentrés depuis dix jours.
Même si le chantier nous libérait, le vent nous maintiendrait bloqué contre les côtes espagnoles. Nous sommes du mauvais côté de la bosse. Une semaine qu’il souffle non-stop du nord au nordet.
Pour l’instant, à moins de greffer des roues à Avel Vat, nous sommes profondément ancrés.
Hier, nous avons profité de la fermeture du chantier pour nettoyer la carène au balais brosse. Je n’ai pas le droit de louer ou d’utiliser un nettoyeur haute pression.  
C’est la même société que la marina Corona où nous étions. Sur place il y avait aussi un ascenseur à bateau tenu par un club de voile. Un marinéros  fort sympathique, parlant couramment le français, m’avait déconseillé d’y mettre Avel Vat. Je l’ai écouté. Ai-je eu raison ou pas ?  Je le saurais prochainement. D’ailleurs avais-je le choix ?
Je me plains, cependant nous sommes restés à Figueira quinze jours pour rien.
 Les salariés du port ne comprennent pas que je puisse être fauché. Pour eux, le fait de s’offrir d’aussi longues vacances est un signe extérieur de richesse. D’ailleurs j’ai le même raisonnement quand je vois les nordiques avec leurs Hallberg Rassy et autres voiliers débarquer en France.
Il y a quatre ans, j’avais résolu seul le même problème en cinq jours.

Ce matin j’ai eu la preuve de l’existence de dieu.
Notre cher président, qui a une petite dent contre la laïcité, a été récompensé de sa ferveur. Le président du FMI est accusé de viol. Notre cher Nicolas a la voie libre pour 2012.
 Peut-être est-ce lui dieu ?



2 commentaires:

  1. Mon premier n'est pas froid.
    Mon deuxième est la troisième lettre de l'alphabet.
    Mon troisième est une interjection qui peut marquer l'étonnement.
    Mon quatrième est un douzième d'année.
    Mon cinquième, les marins en sont des experts.
    Mon tout est le fromage à papa que Louise m'a dit.
    Ele n'a pas voulu que j'en mange et elle m'a fait le même coup avec la kronembourg. Elle a tout avalé!
    Après c'était les cigarettes à maman, le pousse-café à maman...
    Dépêche-toi de rentrer car elle devient une petite coquine! Bises à tous les deux et Vivien entraîne-toi à souffler fort!

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  2. Caramel? Non ! Chorizo ? Non ! Afligen ? Non
    -Vivien aide ton père ! Ma soeur m'a posé une question de philosophie. je ne dois pas avoir l'air idiot devant nos lecteurs.
    - Papa ! je ne veus pas te vexé, mais il est de notoriété public que tu es un peu derangé.
    papa c'est simple: Chaud cé ho mois noeud.
    - je ne vois toujours pas.
    - Papa! qu'est ce que tu es .... Chaussée aus moines.
    - Mais c'est un fromage. Il fallait le dire plus tôt.

    Merci ma soeur d'avoir mis un petit commentaire.

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