Nous sommes actuellement à Portosin, à quinze milles du cap Finistère. Nous sommes en attente de la fenêtre météo en béton massif et armé, résistant à l’eau de mer.
Les prévisions météo sont parfaitement fiables, cependant elles ont sont altérables par l’iode.
A terre, le vent correspond fréquemment au bulletin météorologique. Sur la mer, rien ne se passe comme prévu. Le vent souffle toujours dans les sens contraire de votre route. Vous descendez de bateau, et hop, le vent reprend la direction gentiment recommandée par les prévisionnistes.
Au Portugal, les prévisions sont vraiment mises en pièce par l’air marin. Est-il plus agressif là qu’ailleurs ? Est-il plus chargé en iode ? Je ne pourrais pas éclairer votre lanterne, je n’ai plus de feu.
Entre Cascais et Péniche, j’ai vu des éoliennes le long de la côte subir un vent de sud-ouest, pendant que nous à deux milles de là nous essuyions un vent de nord.
Nous avons rencontré un couple voyageant avec une fille de l’âge Vivien. Vivien, qui n’a pas vu d’enfants de son âge depuis belle lurette est comme un chien fou. Ce qui tombe bien, car sa copine a aussi un chien. Ainsi elle promène les deux.
Je vous quitte car je dois préparer le bateau pour la traversée.
Navigation de nuit. A tribord, un troupeau de dauphins. A babord une des plus belles côtes de Galice |
Vivien apportant sa contribution au repas. |
Entrée de Aveiro |
Avel Vat au mouillage. |
Le capitaine dans son élément préféré |
Vivien dans le sien: les rêves |
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